Entre l’âge et la sagesse
il y a une conscience qui veille sur nous.
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Cette page fait référence à Pier-Philppe Laguy, avec ses souvenirs, ses réflexions, et certains événements tout au long de son adolescence, tant dans son quartier, à l’école, et dans son parcours de vie. D’autres réflexions et événements s’ajouteront au cours des mois.
« La fête de ma mère ».
J’avais 8 ans, sans les mots pour le dire bonne fête maman, je lui avais offert une fleur que j’avais choisis sur le terrain extérieur.
Placer dans un sac de plastique, je l’ai déposé dans l’assiette ou ma mère s’assois tous les jours. Elle était souriante de voir une telle fleur sur la table, surtout son assiette. En ouvrant le sac de plastique, à sa grande surprise, et surtout la mienne, des fourmis sont sorties du sac au moins 8. Ma mère a criée les deux mains en l’air, je suis parti à courir pour me cacher dans ma chambre.
À peine quelques minutes plus tard, elle est venue me rejoindre dans la chambre, elle m’a dit d’une voix très douce, tu sais, je suis contente pour la fleur, moins pour les fourmis, c’est très gentil pour un garçon de 8 ans d’offrir une telle fleur pour mon anniversaire: en entendant ces mots, j’ai versé une larme, non pas à cause du crie de ma mère, mais bien à cause des fourmis. Ma mère pour détendre l’atmosphère et pour me faire oublier son crie, m’a chuchoté à l’oreille, tu as seulement 8 ans, tu as pensé m’offrir une belle fleur du jardin (…) en plus, 8 belles fourmis (…). J’ai compris le sens de son message quand j’ai eu 9 ans.
Source: GH#*
« Léonard».
J’avais 10 ans
Un ours de six pieds portant un chandail de laine et un pantalon de velours.
Je marchais bruyamment dans un sentier pas tellement loin de chez moi, où j’avais l’habitude de me rendre, je m’installé au pied d’un gros vieux chêne pour repenser à mes quelques rêves vécus au cours des dernières nuits.
Un peu étourdi dans mes pensées, j’entendis un bruit, je levai la tête pour distinguer un ours imposant avec une tête massive qui s’écroulait près de moi et d’un mouvement rapide me pris d’une seule main et avant même que je puisse m’en fuir, il m’a ramener contre-lui. À mes hurlements et mes coups de pieds répétés, il m’installe sans trop forcé sur ses genoux et sort de sa poche de pantalon de velours un livre de lecture imposant et sans hésitez, entreprend sa lecture sans tenir compte de mes gestes. Emporté par le sifflement du vent, le ton de sa voix, et mon épuisement, je tends mon oreille contre sa veste de laine pour mieux entendre les mots qui résonnent dans sa poitrine et ainsi m’étourdir dans mes pensées. En quelques minutes Léonard a su me séduire et me mettre en confiance.
À chacune des occasions que je disposais de chez moi, je courais confiant vers le sous-bois pour le revoir. Un jour quand je suis arrivé, il était assis au pied de l’arbre comme la coutume, et sans trop comprendre qu’il est rendu l’âme, j’ai versé une larme. Tentant de me ressaisir, je réalisais qu’il s’agissait de mon imaginaire, j’étais assis au pied de l’arbre un peu étourdie dans mes pensées. Il était devenu mon géant imaginaire.
Source: GH #*
Histoire de pêche avec mon « père ».
J’avais 12 ans
Mon père voyageait beaucoup et à l’occasion les fins de semaine, il adorait aller à la pêche avec mon oncle Méo. Mon oncle Méo amenait son fils avec lui. Mon père n’était pas d’accord car il voulait pouvoir jaser avec lui de sujets entre adultes. C’était la raison pour laquelle, il ne pouvait pas m’amener.
Un jour à l’école, j’ai gravé sur une plaque de bois d’une sortie de pêche avec mon père, une sortie fictive, et j’avais prévu lui remettre le jour de sa fête.
Ce jour-là, j’ai demandé à ma mère de lui remettre la plaque sans trop comprendre pourquoi, il l’a regardé pendant 10 secondes, et moi, je trouvais ça long, il a fermé les yeux et ré-ouvert pour se diriger dans le salon. Je ne comprenais pas de voir mon père ainsi, je n’avais aucune mauvaise intention de demander à ma mère de lui remettre. Ma mère m’a expliqué dans les mots très simple, ton père ne pleure pas devant un enfant, mais le fait en cachette. Finalement ma mère a déposé la plaque cadeau dans un coffret de souvenirs. Le jour de mes 16 ans, à la présence de mon père, elle m’a offert une enveloppe de plastique qui contenait des couettes de mes cheveux roux quand j’étais très jeune en guise de souvenir. À ma grande surprise, mon père m’a offert la fameuse plaque souvenir qu’il avait reçu le jour de son anniversaire, en me confiant à l’oreille que ce fameux jour, il avait été surpris que j’ai gravé, pour moi, le plus gros poisson sans avoir eu la chance d’aller pêcher avec lui.
Source: GH #*
À mes 16 ans
Le rêve
Je rêve parfois à des projets ? Pourtant, je suis plustôt déterminé à les réaliser avant que mon rêve s’active.
Pour moi, je crois de plus en plus, qu’un rêve doit demeurer un rêve et que mes projets doivent être réels sans plus, ni moins.
Source: GH #*
Il y a un esprit qui veille sur moi.
Un jour viendra
Mon corps a toujours été néant, mon esprit a toujours été présent dans le temps. Puis un jour, il a décidé de s’incarner dans un corps qui est devenu le mien. À ma naissance mes yeux ne pouvaient voir, seulement entendre des sons lointains, sans le savoir j’ai crier, une main est venue se déposer sur mom corps. Avec le temps mon esprit devenu en moi qui m’a fait comprendre pourquoi je pouvais entendre des sons et que je criais, puis avec le temps je pouvais voir des images, et entendre des mots que des sons, de grandir, et surtout d’apprécier une présence aimante qui me potégait aux moindre mouvements de tous mes membres.
Mon esprit a toujours été présent en moi, me guider de mes propres ailes vers un destin fidèle à mes racines. Le temps m’apparaisait un univers immensément lointain et complexe vers mon propre destin.
J’ai aussi compris qu’un jour que mon corps se dissociera sans que je puisse l’empêcher. C’est alors que mon esprit lui seul pourra s’envoler vers un autre lieu de mes racines sans doute rejoindre mes ancêtres.
Source: GH#*
Entre mon âge et la sagesse, il y a une conscience qui veille sur moi.
Plus j’apprends à connaître un ami, plus j’apprends à le respecter. Plus j’apprends à le respecter, plus j’apprends à lui faire confiance. Plus j’apprends à lui faire confiance, plus j’apprends que certaines vérités ne sont pas toujours bonnes à dire. Plus j’apprends que certaines vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, plus j’apprends à m’abstenir. Pour enfin saisir que la vérité ne fait pas de moi un ami exclusif, mais davantage une connaissance amicale.
Source:GH #*
Grandir accompagné de mon ombre:
Mon chemin à parcourir de mon enfance faisant confiance à certaines personnes à des moments précis, m’a permis d’avancer avec plus de détermination, une meilleure vision de mon destin et avec ma plus grande fierté qu’un jour, j’y parviendrai. Tout au long de mon cheminement de vie de croiser des personnes qui m’ont laissé leurs empreintes afin de me permettre de me recentrer dans les moments les plus volatiles, de réaliser que mes désirs et ma destination tant souhaités sont devenus réels et non un rêve.
GH #*
Autres extraits à venir.