Une histoire à raconter

Histoires interactives à raconter en famille ou entre amis.
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La thématique vise à permettre à un jeune accompagné d’un membre de sa famille ou entre amis de s’approprier librement d’une histoire ou un jeux de perception pour ainsi la présenter avec  une interprétation personnelle.
Projet 2024 : Au cours de l’année 2024, chacune des histoires pourra être revue et modifiée par l’auteur dans un seul but; celui d’enrichir son contenu.
GH#* 2024 tous droits réservés à l’auteur.
En cours, 79 histoires à raconter.
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79- Je m’appelle Lilou.
La photo me donne l’impression que je suis en colère ha ha, c’est seulement un gag de ma part pour ma maîtresse qui m’offrait seulement un buiscuit.

Je suis un Shihtzu, je sais c’est pas facile à prononcer même moi, j’ai la difficulté. Aussi on m’a donné un surnom, Choucroute, pourquoi ? ça je le sais pas, mais, je sais au moins, j’ai eu 6 ans.
Tout d’abord, je dois vous dire que j’ai été invité à écrire ce message après une rencontre improvisée avec un monsieur qui a parlé à ma maitresse. J’ai mis un peu de temps à comprendre le pourquoi, le monsieur parlait avec ma maitresse. Il voulait au mieux me connaitre au fait que je voulais m’entretenir avec un écureuil. Bien oui, lorsque j’ai vu un écureuil j’ai voulu fraterniser avec lui, mais il était déjà monté dans un arbre. J’ai bien tenté d’aller le rejoindre en haut de l’arbre mais, comme vous vous en douter je n’ai pas réussi, mon intention était seulement lui demander d’être un ami. C’est juste que je suis sociable et j’aime bien me faire de nouveaux amis différents de moi. Le monsieur en voyant ma peine m’a exprimé de bons mots. Finalement, j’ai repris mon chemin avec ma maitresse pour sentir un odeur celui de quelques canards. Je me dois de vous dire que c’est ma maitresse qui traduit tout ce que je pense et j’exprime dans ce message pour une simple raison, je ne parle pas encore votre langue, mais ça va venir un jour. Depuis que je suis jeune je parle seulement le langage de chien et au nombre de Wouf Wouf dans un tel message ce serait trop long, genre 5 pages. Mais pour le prochain message de vais être capable par moi-même de vous écrire dans ma langue de chien et de vous laisser la traduire dans votre langue à vous. J’imagine déjà comment vous allez me lire, en Wouf Wouf.
Source: Gérald Higgins #*

78- Dyer c’est mon nom.
Particuliaritées, Maker de Led Zeppelin
Texte revu 15-04-24

Quand j’étais plus jeune, je n’étais pas capable de prononcer mon prénom.
Avec le temps et avec l’aide de mon maître, c’est devenu plus facile.
J’ai réalisé que mon maitre avait une façon de me parler pour enfin saisir bien des mots. C’est grâce à lui que j’habite dans sa famille, il m’a adopté quand j’avais quelques mois, maintenant, j’ai 9 ans et je n’ai que de bons souvenirs. Plus jeune il croyait vraiment que j’avais quelques dons et que plus tard, je pourrais communiquer avec des mots.
J’ai découvert plus jeune qu’un miroir reflète ce que je suis, mais pour être franc, au début, j’ai vraiment pensé que c’était un autre chien adopté comme moi, ce n’est qu’après 5 minutes que j’ai compris et oui, c’était les mêmes gestes que moi avec la même tête, le même regard, pendant que mon maitre me regardait discrètement et je l’ai entendu rire. C’est à ce moment précis qu’il m’a fait comprendre qu’un miroir pouvait être qu’un reflet, mais sans parler.
Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, j’ai réalisé plus sérieusement ce qu’il m’avait dit, un miroir ne peut parler. Maintenait j’ai 9 ans, il y a bien des choses que je comprends mieux qui je suis pour être différent de mon maître. Mais nous avons plusieurs points en commun; le regard, l’écoute, la marche, mais surtout boire, manger et dormir. Je dois dire aussi à l’âge que j’ai maintenant, je comprends mon histoire, je veux dire comment je suis venu au monde et les raisons que je sois ici dans sa famille.
OUPS ! Ce n’est pas la première fois que je m’entends parler et écrire, je réalise presque tous les matins que ce sont des rêves, surtout quand je suis couché sur un tapis bien endormi comme sur un nuage. Ça peut être la raison que je rêve autant.
Photo: Pierre B.
Source: Gérald Higgins #*

77- Tit Gars, c’est mon nom.
Je suis un pur-sang canadien, j’aurai 29 ans au mois de mai 2024.

J’ai accepté de remettre ma photo pour une seule raison, il n’y en a pas d’autres photo comme moi dans cette page d’histoires à raconter. C’est ce qu’on m’a dit.
Si un de ces 4 un jeune veut me lire à ses amis, ou à sa famille, je serai heureux qu’il puisse le faire à sa manière personnelle. C’est vrai comme cheval je peux vivre plus longtemps qu’un chien ou un chat ou importe, mais ce n’est pas moi qui ai décidé de mon destin. Je suis très enjoué, en forme, et en bonne santé. Et oui, mon maitre s’occupe de moi à tous les jours. Il prend aussi le temps de me parler de différents sujets dans la grande famille des chevaux un peu partout dans la région où j’habite. J’aime toutes les saisons sans distinctions, je peux ainsi m’amuser avec les différentes saisons. Mon maître me dit souvent que je suis sociable, loyal, autonome, et de mémoire assuré. Ça fait drôle de me faire dire de si belles qualités. Dans ma tête, je n’ai pas appris autre chose ce que je suis. Je serais porté à dire que c’est mon maitre qui a ces qualités pour me les avoir transmises en prenant de l’âge. À 29 ans bien sûr, je peux faire bien des choses par moi-même toutefois, je dois me limiter, car je n’ai plus 12 ans, comme le temps passe vite.
J’apprécie que vous soyez plusieurs à me lire. Ça me donne une forme d’énergie pour entreprendre quelques acrobaties comme ; courir plusieurs KM, me lever sur deux pattes, sauter sur mes deux pattes arrière, baisser ma tête plusieurs fois pour saluer, je peux aussi me coucher au sol pour bien reprendre mes forces malgré que debout sur mes 4 pattes je peux me reposer pour autant. Dans ces deux façons de me reposer et/ou dormir je ferme mes yeux et je respire lentement.
De temps en temps ou selon les saisons, il me fera plaisir de vous écrire bien modestement, car je n’ai pas appris tous les mots de votre langage, je compte que mon maitre va rédiger mes réflexions à vous tous. À bientôt, et soyez actif le beau temps débute à mi-avril.
Photo : Yves B.
Source : Gérald Higgins #*

76- Alice
Je me suis fait prendre en photo
je ne m’attendais pas à ça… c’est ce qui explique mon regard surpris.

74-  Bébé

Bébé est mon prénom pourquoi ?Je n’ai aucune idée.
Il y a plusieurs raisons pour un chat de s’étendre sur le dos. Les raisons peuvent différer entre chacun d’entre nous. C’est normal, pour moi, j’en ai trois: la première  ma fourrure est presque la même couleur que le tapis, la deuxième je peux tout voir en l’envers tout ce que je vois, c’est triplan en miaou, la troisième c’est quand je veux jouer, parler, gesticuler, ou miauler, le fait d’être sur le dos ça attire l’attention des membres de ma famille qui sont près de moi. Je me demande si une personne pouvait faire tourner la photo à l’envers, s’il y aurait une différence dans sa  perception.
Je vous dis miaou 10 fois, à ceux qui peuvent me dire pourquoi je m’appelle Bébé.
Source: Gérald Higgins #*

73- Juliette
Bébé et Minou nous vivons dans la même famille

Ma première impression de cette photo, je voie des gouttes d’eau d’un sac qui  tombent sur un cellulaire, de mes quelques poils sur le divan pour attirer l’attention, ma couleur noire et mes yeux avec de petites lumières blanches.
Quelques personnes m’ont déjà exprimées que j’aurais eu avantage de jouer dans un film comme Zorro mais, je n’ai jamais eu la chance de me placer sur le dos d’un cheval. 
L’autre question pourquoi je suis noire ? OUF ! Si j’avais la réponse, je pourrais vous la dire. Je sais qu’l y a beaucoup de rumeurs sur les chats noirs, surtout des histoires à faire peur au plus jeunes, pourtant personne ne dit rien sur les chats blancs, gris, ou brun, c’est vraiment miaou spécial.
Source: Gérald Higgins #*

72- Minou
Je suis de la même famille que Bébé et Juliette

Il m’arrive de m’étendre sur le côté, c’est plus confortable, je peux dormir plus longtemps, je peux instinctivement me soulever sur mes 4 pattes pou jouer avec les membres de ma famille, et oui, nous sommes de la même famille mais quand même différents, ça c’est aussi vrais. Exception avouée quand c’est le temps de boire, manger, dormir nous ne sommes pas différents.
De mes souvenirs de chat, je ne me rappelle pas d’avoir eu de la chicane avec mes deux autres miaous.
Ma grande amie et gardienne de toujours, celle qui s’occupe de nous trois depuis que nous sommes petits, à l’exception quand elle se déplace pour aller à son école, s’amuser avec ses amies ou travailler, mais quand elle revient à la maison, c’est la grosse fête, elle nous gâtent de petites friandises.
Pour nous trois comme chats et solidairement en miaou, nous tenons à garder notre plus grand secret sans qu’elle le sache; la nuit quand elle est endormie, sans faire de bruit ont va jouer à un jeu de chasse qui consiste à chercher des boules de laines dans sa chambre, c’est là que le fun commence. Je ne peux en dire plus mais, si elle devait l’apprendre ou le découvrir par elle même nous croyons qu’elle viendrait jouer avec nous.
Source: Gérald Higgins #*

71-  Bocus
Révisé 24.04.01
Mon Origine Bracque Hongrois, j’ai  6 ans maximum ! c’est mes maitres qui me l’ont dit.

Me demander de prendre une pause pour prendre une photo de moi, faut le faire, ce n’est pas mes habitudes. Bien certain, il peut y avoir quelques exceptions surtout quand mon maître me demande poliment d’accepter pour de bonnes raisons.
J’étais en randonné puis tout en m’amusant à courir sur une pointe de glace donnant accès à la rivière, un inconnu se présente et entreprend une petite discussion avec mon maître (…). Je n’ai pas saisi entièrement cette conversation mais quand mon maitre m’a demandé d’arrêter de courir pour pendre place devant lui, j’ai compris qu’il se passait quelque chose. J’ai fait comme si rien n’était, je n’ai pu résister de me placer devant la caméra car, tous les mots dits sur mon sujet étaient élogieux. J’ai réussi à décoder la petite conversation sur mon origine, mon nom et mon âge tout en ajoutant que je suis agile, curieux, très sociable avec les gens que je rencontre, là j’ai fait comme si je ne comprenais pas, pour ne pas rougir (…).
Pour la prise de photo, j’ai tenté, je veux dire mon maître m’a suggéré de prendre différentes positions et sans trop m’en rendre compte une d’entres elles était déjà retenue.
C’est vrai que j’aime tout le monde, et la question que je me suis toujours demandée depuis que je suis jeune, pourquoi j’aime tout le monde.
Finalement, j’ai bien aimé l’inconnu devant moi, il semblait  m’apprécier après avoir entendu tous les bons mots de mon maître. La règle de politesse dans une telle occasion est que je lui dise quelque chose pour le remercier mais, j’ai préféré sentir ses deux mains, et ses pieds, j’ai pensé que c’était plus personnel dans une telle occasion.
Je dois ajouter que l’endroit était magnifique pour la prise de photo sur un banc de neige glacé et le courant d’eau juste assez pour entendre le ruissèlement.
Ce n’est pas que je parle trop avec des mots, ce n’est pas mon genre mais, il m’arrive en cachette d’écouter mes maitres parler ensemble, j’ai comme déceler  comment parler ou prononcer leurs mots d’usage. Ça me donne une crédibilité de comprendre pour mes 6 ans.
Évidemment je porte un collier pour me retenir dans les différents sentiers, je courre tout le temps, j’ai bien compris le pourquoi, il y a beaucoup de monde qui circule, et je dois suivre les consignes de réserve pour ne pas les déranger.
Incroyable, je n’ai pas l’habitude de parler ou d’écrire autant. Ça doit être le monsieur qui n’arrêtais pas de parler avec mon maitre, ça m’a donné le gout de prendre ma place en écrivant cette aventure. Je vais me rappeler de cet endroit et de cette rencontre. Je vais aussi garder en mémoire cette belle journée, ses odeurs, les sons de la rivière et quelques chansons de plusieurs canards pas tellement loin.
Source: Gérald Higgins #*

70-  Frèros
Une rencontre vraiment circonstancielle.
Texte révisé 13 avril 2024.

Deux de même taille, de même race. L’un est âgé d’un an et l’autre de quatre ans.  Au croisement d’un sentier, les deux se regardent avec une certaine détermination, se parler, se sentir. Puis l’un deux tiens absolument être son ami, l’autre plus calme et sans trop se poser la  question accepte de lui dire que ce n’est peut-être pas l’endroit, ni le moment de lui poser cette question. Une fin un peu triste pour l’un deux, ça ne pas été concluant en apparence, mais peut- être avec plus de temps qui sais ?Source : Gérald Higgins #*

69- Filou, Youki, Lupin 
5 ans, 3 ans, 1 an
Nous ne sommes pas les trois mousquetaires, mais de la même famille, je m’appelle Filou j’ai 5, moi c’est Youki 3 ans, et moi le plus jeune Lupin 1 an. Juste à nous voir sur cette photo ce n’est pas facile de faire la différence, ça ressemble à des jumeaux plus un, l’apparence est vraiment frappante. Chacun a son caractère pour les bonnes raisons. Lorsque nos maitres nous invitent pour aller faire une randonnée dans la nature, c’est toute une fête. Nous avons chacun notre cordon pour éviter d’aller à une direction  différente entre nous. Aussi on s’entend pour laisser nos empruntes à tous les 15 pieds, tous les chiens le fond, les odeurs sur les sentiers sont une coutume, une façon de saluer ceux qui passeront après nous dans les mêmes sentiers. Nos maitres sont d’une ouverture d’esprit et nous laissent un peu d’autonomie.
Dans les sentiers les gens nous regardent et nous comparent comme identique, mais on est tellement différent, ils ne voient pas de différence entre nous trois. À la maison tout est équitable, même bouffe, mêmes jeux, même attention, pas de jalousie que du respect envers nous trois, même si chacun a son caractère tout en ayant presque les mêmes habitudes de vie. Les gens rencontrés dans les sentiers s’adressent toujours à nous, c’est spécial. Toutefois ont laissent parler nos maitres aux gens qui s’intéressent à discuter. Nous sommes fiers d’être différents des autres races pour les bonnes raisons mais, devant notre miroir, il ne peut parler comme nous ont peut le faire avec nos maitres, s’il fallait.
Source: Gérald Higgins#*

68- Wishu
Origine, Akita Américain
Âge, 6 ans, mâle.

Depuis quelques jours, il y a beaucoup de neige dans les sentiers, et tous les chiens que je croise me regardent comme si j’étais un ours qui porte un pantalon et des coussinets de marche.
Au début ça me gênait un peu, mais, après plusieurs semaines, j’ai trouvé quelques avantages de porter ce vêtement et les coussinets.
Depuis mes 6 ans, j’ai appris à mieux me connaitre en comparaison avec les autres chiens, ce sont mes maîtres qui m’ont expliqué depuis mon jeune âge que je suis différant. Mon origine me distingue des autres chiens et de mon tempérament. La plus part des chiens rencontrés dans les sentiers me regardent droit dans les yeux, moi de nature très calme et serein, je leurs dit, je m’appelle wishu et à les entendent prononcé mon nom, c’est assez pour me faire rire ainsi que mes maîtres, ils prononcent mon nom comme wiski, ça me fait penser à un breuvage qui s’appelle wiski ou à ceux qui font du ski dans les sentiers.
J’ai appris à m’exprimer très jeune en français, évidemment c’est exceptionnel, un chien a seulement un langage qui se résume à wouf- wouf, gru- gru. Je crois que c’est une question de volonté et de patience pour apprendre des mots comme le disait mes maitres.
Je me suis toujours dit, j’ai une langue comme mes maîtres alors, pourquoi je ne pourrais pas parler comme eux. Tout est une question de tempérament sans doute.
Je suis presque toujours calme et bien ouvert d’esprit. Quand je rencontre des gens qui veulent me parler ou connaitre, je suis toujours à l’écoute et je préfère laisser mes maîtres répondre à ma place pour éviter que je me trompe dans mes mots comme; je m’appelle wishu, je suis d’origine Akita américain, j’ai 6 ans et je suis un mâle.
À d’autres occasions, je pense que je parle trop, c’est un peu spécial d’avoir appris à exprimer des mots depuis mes premiers mois à aujourd’hui de mes 6 ans, j’ai l’impression que j’ai pris goût.
Source: Gérald Higgins #*

67- Hamster nain 

Ha ha ! vous m’avez identifié, je suis un hamster nain de 8 mois, et on m’appelle Noisette!
J’aime être actif plus souvent la nuit pendant que toute la famille dort, la raison ? je me questionne encore et je n’ai pas la réponse car c’est mon instinct qui me guide quand il fait noir.
J’ai appris depuis mes premières semaines à comprendre le langage de ma nouvelle famille, au début, je comprenais seulement des sons et avec les mois, j’ai compris que j’étais doué pour convertir ces sons en des mots ou expressions que je peux comprendre du moins l’essentiel. À voir ma nouvelle famille , je pensais que j’étais comme eu mais, quand je me suis vu dans un miroir, j’ai fait un saut.
Je me déplace à 4 pattes, toujours à une vitesse rapide, sans  savoir pourquoi ? au bout de trois mois, j’ai tout compris pourquoi je suis différent de ma famille.
Toutefois, j’ai réalisé que je peux me comparer d’avantage aux  images de tous ceux qui sont sur cette page, je réalise que je suis vraiment unique sauf l’écureuil qui semble être comme moi. Ha oui ! comme je disais je m’appelle Noisette sans comprendre le sens réel, car pour moi des noisettes c’est fait pour déguster.
Dans ma nouvelle famille depuis 8 mois, je me sens gâté de plusieurs façons.
J’ai appris à jouer à différents jeux comme courir après des jouets qui bougent, et, ce que je vais apprendre bientôt ce sera de courir dans une cage qui tourne seulement quand je me déplace, je veux dire quand je cours, j’ai l’impression que je vais courir pour aller très loin et sans doute m’apercevoir après quelques minutes que je suis toujours au même endroit, j’ai cru voir cette cage dans un de mes rêves.
Ce que j’aime le mieux, c’est quand je suis dans les mains de mes trois frères, chacun a une façon de me tenir et moi je sens leurs odeurs et ça me donne un peu de chaleur humaine, je dis ça parce que je suis différent de mes frères je n’ai pas la même odeur.
À l’occasion, j’ai le droit à des petites surprises, je veux dire des gâteries. Pour obtenir ces petites gâteries, je dois garder le sourire, et leur faire un signe de tête pour dire merci.
Plus on me parle, plus j’apprends à connaitre les sons et dans ma tête ces sons sont traduits dans mon langage à moi. Plus je prends de l’âge avec les semaines, plus je me pose toujours la même question ? Si je n’avais pas une telle famille genre trois frères et deux adultes, je serais où?
Source: Gérald Higgins #*
Photo: Robert

66- Sam 12 ans et Zoé 5 mois

On m’a donné ce prénom SAM, mais, j’étais jeune, ça m’a pris quelques mois pour bien comprendre que c’était moi, j’avoue avec des biscuits, j’ai appris assez vite les trois lettres dans ma mémoire de chien au sens propre du mot. J’ai déjà entendu dire que le temps n’existe pas pour nous les wouf, wouf, je dis ça parce que j’ai 12 ans, et j’ai la conviction que je n’ai pas changé temps que ça depuis mon jeune âge.
J’ai quand même un ou quelques avantages d’assumer mon âge, sans vouloir me comparer à Zoé  5 mois, je connais des jeux d’habiletés, de courir pour attraper une balle, je peux donner la patte, je dors mieux, je mange sainement, j’ai aussi une mémoire du temps, et des souvenirs plein la tête. Je peux dire aussi que j’ai développé certaines qualités, du moins les plus importantes ; je suis discret, et j’aime tout le monde ou presque, je dis ça au plus simple que certaines personnes me donnent l’impression d’être trop curieux sur ma vie personnelle. Je veux garder une distance et je m’affirme devant eux, ils comprennent que c’est mieux de prendre le temps pour m’approcher.
J’aime bien m’étendre sur une couverture et sentir l’odeur qui confirme que c’est ma couverture. Aussi quelques fois j’aime bien me regarder ou me comparer avec le miroir, ma perception et non celle du miroir, je n’ai pas vieilli tant que ça, à moins que ça soit le miroir qui me donne cette impression.
Zoé a cinq mois et se tient presque toujours à côté de moi, comme si j’étais son grand frère. OUP ! il me dit qu’il veut parler à son tour.
Allo ! oui, je m’appelle Zoé et on m’a bien dit que j’avais cinq mois, comme si je savais compter. Quand même, ce n’est pas parce que je suis plus jeune que je suis si différent de Sam.
J’ai quatre pattes, les mêmes yeux, les mêmes oreilles et encore le même langage. J’ai aussi droit à ma couverture et j’ai découvert que mon odeur est à moi, et différente de Sam. Des fois, j’ai comme l’impression d’avoir un don pour mes cinq mois, j’apprends très vite les coutumes de la maison. Il m’arrive à l’occasion de vouloir me comparer à Sam 12 ans pour jouer les mêmes jeux et partager les mêmes repas que lui.
J’aimerais bien vous jaser encore plus, mais je ne sais pas grand-chose de la vie de chien à mon âge, je vais me contenter de regarder, d’écouter tout ce qui bouge, du moins pour encore quelques mois.
Source: Gérald Higgins #*

65- Toshi

Je me nomme Toshi, j’ai 9 ans, mes racines sont; Akita, Inu, Japonais.
Pour me faire prendre en photo rien de plus facile, mon maître me suggère de m’asseoir et regarder la caméra mais, je préfère me présenter moi-même pour pratiquer mon français, car je suis Akita, Inu, Japonais. Tous les autres chiens rencontrés dans les sentiers enneigés du printemps, m’ont transmis un message de parler en français est la meilleure chose à faire ici. Toutefois, j’aurais préféré communiquer dans ma langue maternelle; Ich, Ni, Son, Yo, Go, et, je veux ajouter, wou,wou, qui veut dire, ha ha, comme vous le dites si bien pour rigoler entre vous, car, mes expressions sont des chiffres et non des mots.
Je dois vous dire qu’il m’arrive de vouloir faire de l’humour pour impressionner mon maitre, de lui faire à croire que je lui parle en japonais, et avec son sourire de me répondre qu’il savait que c’était des chiffres, j’ai compris qu’il parlait aussi un peu le japonais et les chiffres.
Je suis aussi capable de japper et gronder comme tous les autres chiens d’ici, sauf de miaulé. Je dois avouer que j’aime toutes les races, mais, surtout les humains pour plusieurs raisons.
Quant à moi Toshi, mes oreilles sont courtes, mes yeux et mon flair sont très développés. je peux entendre de loin, voire de loin et sentir de loin des odeurs, du moins assez pour reconnaitre un écureuil, un canard, un oiseau, je sais qu’ils ne sont pas de ma famille mais, pour dire la vérité, je les adorent même quand ils se sauvent de ma présence, pourtant, je pourrais leur parler par signes pour ne pas japper. Ça, aussi, c’est mon maître qui m’a montré ce langage des signes.
Entre nous, il y a une exception pour lui quand il essaie de me parler en chien-mots, je me retiens pour ne pas rire devant lui mais, très amicalement.
Bon, avant de vous quitter, j’ai le goût de vous dire vive le printemps d’ici, j’ai entendu ces quelques mots de mon maître, et je veux le partager avec vous. Je vous aime tous pour les bonnes raisons.
Wouf, Houst, bien cordialement.
Toshi.
Source: Gérald Higgins #*

64- Mina et Théo

On a accepté de nous faire prendre en photo, nos maitres nous ont dit que c’était pour une bonne cause, comment dire non ? impossible.
Bien oui ! à nous voir sur cette photo nous sommes de la même famille, ce qui explique notre proximité entre nous deux. Nous avons les mêmes couleurs, mais quand même différent tant pour notre âge et notre caractère.
Certains privilèges nous sont accordés comme prendre place sur cette chaise bien confortable pour quelques siestes dans la journée, surtout quand nos maitres sont à l’extérieur de la maison. Nous avons toute la liberté de jouer, courir, se rouler sur le plancher et de regarder par les fenêtres.
Évidemment pour obtenir toute cette liberté, il est convenu que nous devons garder l’emplacement toujours propre, ne rien briser dans nos déplacements, parfois loufoques.
Quand nos maitres arrivent à la maison, nous savons comment les saluer à notre façon, bien entendu, pas question de donner la patte, et faire semblant que on s’est ennuyer, alors on se donne la liberté de japper juste un peu avec notre sourire, sauter sur place, sentir à leurs pieds les nouvelles odeurs, tourner en rond, et quand tout est terminé pour nous deux, devenu plus calme, c’est un échange de propos entre nous tous.
Quelques minutes à peine les odeurs répandus dans la cuisine nous amènent à nous lécher nos babines, car ce sera l’heure du souper. La consigne est de regarder, de rester en place, au signal, là, c’est un plaisir de partager le repas du souper, d’entendre nos maitres discuter de tout. Avec le temps, on a appris à saisir ou comprendre certains mots ou expressions qu’ils utilisent, on fait semblant de ne pas avoir écouter leurs conversations, dans les faits, ont se montrent heureux parce qu’on a bien compris qu’ils nous apprécient et aiment de toutes les façons, c’est alors qu’ils nous regardent à se poser la question pourquoi on n’a l’air si joyeux. C’est notre secret bien gardé de comprendre certaines expressions.
Source: Gérald Higgins #*
Photo: André Jalbert

63- Milou

Milou c’est le nom que mes maitres mon donné … pourquoi ? Je n’ai aucune idée, mais j’assume avec mes yeux et le cœur ce prénom me va très bien.
J’aime la musique sans les paroles, mais si on me demandait de mettre les mots, je dirais, je veux être un artiste. Je dis ça sachant que ça n’existe pas un chien artiste. Mais moi, je me donne le droit de l’être par tempérament et non par orgueil.
Je suis remplie d’amour pour celles et ceux qui m’acceptent comme je suis, bien oui, un chien, mais quand même avec une intelligence animale qui me permet sous mon aire d’artiste de jouer ou de pratiquer sur un piano des notes qui vient de mes sentiments sans distinction que la musique en elle-même peut permettre à certains animaux d’exprimer des mots d’amour partagés avec leurs maitres, pour ne pas dire avec des humains, sans le dire ouvertement, ce sont mes idoles.
Photo: André Jalbert
Source: Gérald Higgins #*

62- Oro

Je suis un Bulldog (Bull, pas tant, mais, Dog, oui, je le suis) ha ! ha ! ou WA WA dans ma langue à moi, c’est ma façon de faire un peu d’humour sur les mots. Encore plus drôle, je ne parle même pas un mot en anglais. Pour être un peu plus sérieux mon prénom est ORO, ne me demander pas la signification faudrait le demander à ma maîtresse, je veux dire mon maître (…).
Elle m’a demandé de regarder la caméra avec un sourire, j’ai préféré lui sourire avec mes yeux. Quand on me demande quel est mon âge, je dis 6 ans, en temps, mais dans ma tête de chien, j’ai seulement 4 ans 1/2, je ne me sens pas du tout à 6 ans.
Dire que je suis un peu gourmand comme réputation, c’est juste une perception, entre nous, quand tu as une assiette devant toi avec tout ce qu’il faut pour ta santé, ce qui inclus le dessert, qui pourrait s’empêcher de vider l’assiette et demander une autre, je suis comme un ado, je mange, je bois, je mange, je bois, mais, je fais aussi beaucoup d’exercices pour maintenir mon poids et ma santé, et ce, à tous les après – midi; je dois courir pour aller chercher un objet quelconque; une balle ou un anneau, et c’est là que je me donne à fond.
Il m’arrive d’entendre des remarques sur ma taille et ma tête de Bulldog, c’est normal, je suis différent des autres chiens, on pourrait dire l’inverse aussi que ce sont les autres chiens qui peuvent être différents de moi, importe, on n’a tous 4 pattes, deux oreilles, une bouche (…)  identique, et surtout on parle la même langue, je ne veux pas dire la langue pour manger. Quant à moi, je suis bien dans ma peau et surtout dans ma tête, ce n’est pas pareil.
Je ne suis pas un grand ou un gros parleur, mais, j’aine mieux regarder, écouter tout ce qui se dit et se passe devant et en arrière de moi, ça m’arrive aussi d’entendre le voisinage, mais, ils y a des mots prononcés que je ne connais pas.
Si je devais tout résumer en quelques mots tout ce que je pense, je dirais je suis heureux, en bonne santé, j’ai la sagesse pour mes six ans (4 ans et demi), je mange bien, je dors bien, et surtout et toujours de bonne compagnie; je réalise que  j’ai dit en quelques mots, OUF !, je pourrais peut-être traduire dans ma langue au plus simple comme: « wouf, woff, wiff, wow » ce  sont des mots de chien qui veut dire tout ce que j’ai dit parce que ce sont des mots multiples. Il y a une chose que je dois dire, je ne sais pas écrire, alors le truc pour moi, c’est de demander à une personne de confiance, comme mon maître (ma maîtresse) de traduire tous mes mots qui commence par (W) en français. Ça donne beaucoup de mots mais pour moi de les prononcer ça me donne un petit quelque chose de plus dans ma tête de chien (…) au sens propre du mot évidemment. Je ne dois pas oublier de vous dire, j’aime toute ma famille, ce qui inclus les invités, et quand je vais faire une marche avec mon maître (ici vous comprenez ce que je veux dire) je regarde tout le monde, et je sourie avec mes yeux, c’est plus originale et ça fait parler les gens pour me dire que je suis différent des autres chiens. Ça je le savais déjà.
Gérald Higgins #*
Photos : Kenza
Race: Bulldog anglais

61- Dessin abstrait
Vous pouvez faire la rotation de ces deux images.

Un dessin abstrait vaut parfois son pesant d’or ; quatre gars ont relevé ce défi soit ; de créer une œuvre abstraite sans but précis par différentes lignes en toute direction. L’idée principale après l’exercice a été de bien observer la disposition des tracés. Ont peu entrevoir un pied, et il n’y a pas de mauvaises perceptions. Les gars ont trouvé 5 formes différentes. Bravo.
Gérald Higgins #*

60- Marcus de Cap Santé

 

 

Allo ! miaou, miaoujanvier, miaoufévrier.
Mon maître m’a montré ces photos prises, entre  2021 et 2022.
J’ai pensé à toi oncle G#*, Tu peux les placer sur ta page, j’ai fait mon possible pour bien figuré, disons qu’elles font suite, à celle que tu prises en janvier dernier en me tendant ta main et moi la patte.
Source: Gérald Higgins #*
Photos: Pierre M…

59- J’ai 3 ans 

Je suis d’une famille unie je le sais depuis mes premiers mois. J’ai appris aussi à connaitre toute mon histoire d’où je viens ou au mieux mes origines, pour moi j’aime bien partager mon histoire à des occasions de rencontres cela crée une bonne ambiance. Disons quand même, je me limite dans mes informations à l’essentiel, je ne peux pas compter toute ma vie sur la place publique. Tout d’abord en toute modestie, je suis empathique, je n’hésite jamais à donner la patte aux gens qui le demandent. D’autant plus que j’adore communiquer dans ma langue officielle, et, il me semble que tout le monde me comprend surtout que je communique non seulement en wouf, wouf, mais aussi avec mes yeux, ma queue, et la façon dont je place mes oreilles.
Je porte un collier d’une certaine couleur que je ne connais pas puisque je ne connais pas les couleurs. Avec ce collier, j’ai compris que mon maitre veut que je reste assez proche de lui pour éviter que je m’emballe trop quand je vois des gens s’approcher de moi. Je me suis laissé dire que mon origine a une caractéristique partagée de noblesse « d’ouverture» à toutes les personnes qui inspirent la confiance.
Aussi j’ai quand même un avantage d’être différent des autres races, je dis ça, comme ça, c’est que les gens que je rencontre dans une journée ils prennent toujours quelques secondes pour me regarder et d’établir une conversation spontanée avec moi, et ce, par l’entremise de mon maitre, je comprends qu’ils peuvent parler entre eux d’un même langage, mais je peux comprendre quand on parle de moi, mon maître me demande de m’asseoir et rester à l’écoute (…).
Je pourrais vous entretenir de bien des choses comme; mes repas préférés, mes heures de sommeil, mes heures de jeux dont vous avez sans doute déjà deviné lesquels ?
Il y a seulement un hic ! c’est quand une personne en parlant avec mon maître semble vouloir me prendre dans ses bras, il n’en est pas question, c’est alors que je m’exprime clairement en, wouf- wouf, et en wif- wif, et je grogne. Au fond de moi, je reste quand même serein puisque mon maitre me dit toujours dans ces situations, tout doux, cette expression, je l’ai apprise depuis longtemps.
D’ici quelques jours mon maitre va trouver le moyen de communiquer avec le monsieur que j’ai rencontré, car, il a bien dit qu’il va ajouter mon nom dans son journal, je ne suis pas certain de lui avoir dit assez fort pour qu’il m’entendre.
Source: Gérald Higgins #*

58- Kali 2 ans

Je m’appelle Kali, je ne m’attendais pas à me faire prendre en photo et ne chercher pas

pourquoi je porte ce nom. Tout ce que je sais et appris lorsque j’étais plus jeune quand  j’entendais ce nom Kali, si je regardais mon maître dans les yeux, je peux vous confier que j’avais droit à biens des biscuits.
Il faut que je vous raconte ma petite randonnée de ma journée dimanche: tout d’abord mon odorat est tellement sensible ou très réceptive qu’à tous les 15 pieds je dois m’arrêter pour vérifier ce que mon odorat semble me dicter. Je vais vous laisser découvrir de quoi il s’agit, je sais que vous l’avez déjà compris, et, à certains endroits, il y a plus qu’une odeur, c’est comme s’il y avait une surprise à découvrir sous la neige. Finalement, j’ai cherché de quoi il pouvait être question sous la neige, et, en quelques coups de patte, j’ai découvert un sac de plastique avec une couleur comme du gâteau au chocolat. J’étais tout fier de montrer ce sac surprise à mon maitre, très surpris, il m’a dit de ne pas ouvrir le sac. Je lui ai fait confiance, car, il est à la fois mon maître et mon protecteur.
À un moment plus précis, il s’est adonné de parler avec une personne qui semblait me connaitre, mais c’était plus tôt pour savoir mon nom, mon âge, et mon tempérament.
Sur le coup, j’ai cru que mon maitre recevrait une offre alléchante pour que je parte avec l’inconnu.
OUF ! j’ai compris rapidement par certaines expressions et certains gestes que c’était plus tôt des éloges à mon apparence, comme la couleur de ma peau (poils), mes yeux, et surtout de mon tempérament. À toute fin de cette petite rencontre bien informelle, mon maitre m’a demandé de regarder le monsieur et son appareil photo, c’est là, que j’ai compris qu’il n’était pas question d’être donner ou prêter. Tout fier de comprendre ce qu’il se passait, j’ai fait un sourire chaleureux, car je suis toujours comme ça « empathique » ouvert d’esprit.
Pour le reste de la randonnée, j’ai eu le loisir d’observer cette belle nature, la neige fraiche, et surtout sentir quelques odeurs qui font mon petit bonheur. Après tout, un chien est un chien, comme un chat est un chat.
Source: Gérald Higgins #*

57- Marcus de Cap Santé 

Je n’ai pas vu Marcus depuis quelques semaines. Quand je suis arrivé chez lui pour rencontrer le maître de la maison, il faisait sa sieste. Après une heure de discussion, le moment venu de repartir chez moi, Marcus a entendu mes pas vers la sortie, il a miauler pour attirer mon attention, alors, je me suis retourné vers lui, il était installé sur le bord de la fenêtre, son lieu préféré vue sur extérieur, il était assis, il m’a regarder droit dans les yeux, j’ai compris que la coutume veut qu’on se salut avant de partir, je lui tendu la main, il a compris et m’a fait un clin d’oeil pour me présenter sa patte. On se reverra bientôt.
Gérald Higgins #*

56- Un ami permis plusieurs est devenu mon confident.

J’avais 5 ans, et pendant mon sommeil, il m’arrivait de faire des rêves, je ne me rappelle pas si c’était en couleurs. Pour certains rêves, je plaçais une corde au bout de mon lit pour m’assurer que je garderais le contrôle si mon lit devait s’envoler. Au début, je gardais mes rêves juste pour moi et si je devais les raconter, je savais que personne ne me prendrait au sérieux. Mon silence devenait mon secret juste pour moi. À 6 ans, j’avais encore quelques rêves en souvenirs, je me rappelle d’avoir voyager à travers les nuages et mes rêves se sont précisés, je pouvais les identifier avec des images. J’ai vu des poissons qui faisaient des bulles pour se parler, j’ai vu un cœur en haut d’un arbre, j’ai souvent entendu un miaou qui est devenu aussi un ami, il me disait qu’il venait me voir pour me protéger  pendant mon sommeil, j’ai aussi entrevue une maman avec son bébé dans ses bras pour lui apprendre à bien dormir. Le plus extraordinaire, j’ai vu un jeune avec une drôle de tête, sans cheveux et un long coup, il me disait qu’il voulait m’apprendre des mots venant de sa planète pour les chanter avec lui. Il est devenu aussi un ami et j’étais la seule à pouvoir lui parler et répéter les paroles de ses chansons.Un jour tous mes rêves sont disparus et à peine quelques jours plus tard, j’ai revu dans ma tête celui qui m’avait appris des mots pour chanter : lala, lolo, hoho, haha, ça voulait dire qu’il partait avec sa famille pour une autre planète, et sur un petit carton, il m’a écrit qu’un jour quand j’aurai mes 10 ans, il reviendrait me porter des cadeaux de sa nouvelle planète. À l’endos de son carton, en plus petit, car il manquait d’espace, il me disait, tu es assez grande maintenant pour rêver à des anges avec des ailes. J’étais tellement heureuse que j’ai décidé dans parler à ma mère, elle est devenue ma confidente, et j’ai décidé de lui apprendre les mots des quelques chansons que j’ai apprise. C’est drôle car depuis quelques semaines ça nous arrivent de les chanter ensemble au déjeuner le matin. J’ai dit à ma mère qu’il était  devenu mon grand ami, avec le chat qui est devenu mon ange gardien.
Source : Gérald Higgins #*

55- Lola et Colorie

Et oui, nous somme des jumelles.
Très jeunes nous étions déjà liés. Nous avons appris à être autonomes dans notre famille, on a appris à écouter des sons, des mots, des expressions, surtout à retenir ce que la jeune marraine et grande marraine nous donnaient comme consignes. On doit avouer qu’au début ont trouvais ça bizarre de prononcer des mots que nos marraines voulaient que nous prononcions, on pouvait les répéter sans être certains de comprendre le sens des mots, aussi parfois on nous a bien dit qu’il y a des mots que l’on ne doit pas prononcer ou ne pas dire, c’est là également qu’on nous a fait comprendre que le mot « discrétion » ça se prononce lentement. À l’âge que nous avons maintenant on peut retenir des mots non seulement en français, mais aussi en anglais.
On s’est toujours demandé comment il se fait que nous avons un tel don de comprendre et de parler comme nos marraines ou presque.
Notre endroit préféré dans la maison c’est notre maisonnette, c’est là que l’on peut manger, boire et pour la sieste évidemment. Pour le reste de la journée on n’aime bien s’arrêter, ici et là, surtout sur le dos d’un divan, sur les épaules de nos deux marraines, mais pas en même temps.
Les personnes qui viennent visiter nos marraines on peut aussi entendre et retenir certains mots tout en étant prudents. Quelques mots comme, veux-tu un café, un verre d’eau, grosse journée, je me sens fatigué. Ha ! que les perroquets sont gentils, ça on aime ce mot. De façon général, en début de soirée, on entend une musique ainsi que les paroles, le bruit de la vaisselle et de l’eau qui coule dans le lavabo.
Finalement à vous raconter tout ça, on doit vous dire que l’écriture ce n’est pas notre force mais par chance, tout ce que l’on écrit sur un message comme celui-ci; ce n’est pas nous, mais une enregistreuse qui traduit au fur à mesure tout ce que nous lui disons. On nous a dit que c’était une intelligence artificielle adaptée pour les perroquets, « haha, haha », mais nous les perroquets ont peu voler, parler, et surtout improviser des mots ce que la machine intelligente ne peut faire car elle est limitée à entendre et à écrire en même temps ce qu’on lui dicte. On nous a dit que nous les perroquets somme les seuls de tous les règnes à entendre, répéter, voler et chanter quelques notes. Pour nous perroquets nos yeux sont toujours joyeux, nos oreilles sont très réceptifs.
C’est vrai que notre respiration est toujours bien mesurée et notre instinct nous dicte aux besoins les mots et les sons à prononcer. Une seule exception on ne peut les prononcer en mangeant.
Le plus beau cadeau que nous avons hérité depuis notre arrivé ici dans notre famille d’accueil, c’est de pouvoir dire aux gens qui nous aiment, nous aussi ont vous adorent.
Nous allons bientôt demander à notre jeune marraine de composer la musique d’une chanson que nous allons créée pour vous tous qui avez acceptés de nous lire.
Source : Gérald Higgins #*

54- Dessin collectif
Source : CC et TC sans oublier la maman.

 

 

 

Le premier participant fixe un point de départ sur une feuille, suivi du deuxième et ainsi de suite afin de poursuivre une ligne improvisée soit : vers le haut, le bas, et librement de tous les côtés. Quand cette ligne est terminée, bien observer ce que cette création peut représenter comme une oeuvre artistique pour chacun des participants.
Exemple : Deux jeunes et leur mère ont réalisé une oeuvre à partir d’un point fixe, chacun a pu exposé ce qu’il pouvait voir ou représenter à la fin du temps déterminé.
Résultats des observations sous tous les angles possible:
Une trottinette ? Un jeune qui coure ? Une bicyclette ? Un écran de cinéma ? Autres ?
Collaboration: Gérald Higgins #*

53- Kilo-
Ce n’est pas moi qui a choisi ce prénom mais j’adore.

 

 

Vous me voyez en alerte, c’est juste une photo, je suis loin d’être ainsi, c’est juste quand on me prend par surprise, je fais un saut. C’est vrai aussi que je n’aime pas tellement être pris en photo, on me demande de sourire, quand même, je préfère rester moi-même, je préfère sourire en dedans de moi, c’est plus simple. Chaque jour, je m’organise pour avoir mon temps libre, pour manger, m’amuser et dormir. Dans l’ordre, je dirais dormir, manger, et jouer. Je suis bien entouré avec mes deux collègues, nous ne sommes pas de la même allure, mais il reste quand même un chat est un chat. J’aime bien mialler non pas pour chialer, mais bien pour exprimer mes émotions quand je suis heureux.

52- Lili
Je suis à la recherche de ma photo.
J’ai appris jeune par ma maîtresse à bien me tenir droit quand je veux manger à la table, bizarre je me sens plus ouverte pour discuter avec ma maitresse surtout quand elle arrive de travailler. Je me limite à l’essentiel, je la regarde, je l’écoute juste assez avant d’avaler mon assiette je veux dire ce qui a dans l’assiette. J’aime aussi les couleurs de la nappe, je pense quelle me ressemble, je veux dire en couleurs. À la table, je me sens plus tôt calme sans accès dans mes gestes et propos quand j’ai terminé mon repas je me déplace lentement pour mieux digérer, quand c’est le temps de jouer hoho, miaou, je deviens hyper active, mais de courir après une fausse souris, je laisse ça à Kilo  et Mousseline. En soirée quand ma maitresse écoute son émission préférée ça me donne le goût d’aller sur les genoux. Ce que j’aime le plus, c’est quand elle est concentrée sur son émission on dirait que j’ai droit à plus d’affection.

51- Mousseline

Moi je ne joue pas sur les mots, ou bien je suis de bonne humeur, ou je ne le suis pas, je n’aime pas me laisser dire ce que j’ai affaire dans une journée. C’est vraie que je peux paraitre tendue sur la photo, mais une photo, c’est  une photo. Nous sommes trois dans la maison à partager la bouffe, les jeux, je crois être la plus agressive dans les jeux, sans doute à cause de ma nature. J’ai noté aussi quand les jeux sont terminés, le regard de Kilo est plus centré sur moi comme pour me convaincre d’être son amie exclusive. Je l’entends parfois mialler avec Lili que je suis indépendante et heureuse dans mes gestes et coutumes. Parfois, il me demande de chanter les paroles d’une chanson sur les poissons dans l’aquarium, celle que notre maîtresse aime la plus. Je ne peux quand même chanter les paroles en miaous ce sont des poisons après tout. Oups ! Kilo et Lili me demande de vous informer que bientôt ce sera la fête de notre maîtresse, je préfère vous le dire à quelques jours d’avance au cas qu’elle ne soit pas d’accord à informer tout le monde, vers la fin de janvier.
Source : Gérald Higgins #*

50- Paprika « Selkirk Rex »

J’ai 7 ans, mon maître dit que je suis une joueuse et que je suis indépendante, moi je lui répond, tout dépend les circonstances dans une journée à la maison. Il m’a donné ce prénom Paprika sans me demander mon avis, je peux comprendre j’étais trop jeune. Aujourd’hui, j’ai quand même 7 ans, je réalise encore que certaines  personnes ont de la difficulté à bien prononcer mon prénom, mais avec mes proches, il n’y a pas de confusion.
ETK, le plus important depuis que je suis petite, je vie au jour le jour, sans tenir compte des cheveux très longs de mon maître, le plus drôle quand j’étais plus jeune, je pensais que c’était sa fourrure comme moi.
Il est présent presque à temps plein depuis qu’il a pris sa retraite.
Je réalise aussi que ses heures sont bien planifiées, car, il va au restaurent tous les jours pour prendre sa bouffe, je dis bouffe parce que c’est le nom qu’il a donné à ma bouffe à moi. Je pense bien que lui ce n’est pas la même bouffe que moi, j’en suis persuadé.
Je serai franche quand il parle au téléphone ou s’adresse avec une autre personne c’est comme si je pouvais comprendre tout ce qu’il dit sur la politique, le mode de vie de tous les êtres et les races, bien que parfois, je fais semblant de tout comprendre pour éviter qu’il me raconte dans les détails de ses appels, j’en aurais pour des heures à mialler… pour lui dire ouf ! je vis aller faaire ma sieste. Outre ces sujets, je n’ai pas à me plaindre, il est très attentif à m’écouter quand c’est à mon tour, je lui fait des miaous pour mes raisons bien à moi, je suis chanceuse, il comprend très rapidement ce que je lui dis comme: veux tu jouer avec moi,  courir après une balle, sauter par dessus une boîte ou sur le divan, mais, mon maître ne pratique pas les mêmes activités  que moi, il accepte et se limite à lancer quelques objets  pour environ quelques minutes. J’aime bien  lui dire parfois mes secrets, je fais en sorte pour être dans ses bras, malgré tout c’est lui qui me prend dans ses bras.
Tous les matins au lever, il me montre le miroir pour réaliser que   je suis différente de lui, sans le miroir, j’ai toujours pensé qu’il était comme moi, à l’exception de ses cheveux longs.
Il est réceptif à mes attentes, comme je le suis aussi pour lui, c’est un point que nous avons en commun. Pour la chanson du matin c’est différent, il prononce des mots, et moi je prononce des miaous sur différents tons, ce qui fait encore une autre différence.
Bon, je pense que je vais aller faire ma sieste, pendant que lui mon maître va presque toujours à la même heure au restaurent pour son repas principal.
Source : Gérald Higgins #*

49- Wilson 

Mon Tit gars, ma maitresse m’appelle comme ça, je ne suis certain de comprendre parce qu’on n’est pas le même genre, je veux dire, elle sur deux pattes et moi à 4 pattes, aussi je peux comprendre que je suis un mâle, disons les vrais mots, titi gars ça l’air pas mal spécial.
La première chose que j’ai appris plus jeune, il y un an à peine, c’est d’aller sur un tapis spécial pour faire mes besoins (…) bizarres, c’est comme si je le savais d’avance en voyant le tapis, il y a des odeurs qui ne sont pas de moi, sans doute parce qu’il est neuf.
Ce qui j’aime le plus, c’est d’être dans ses bras, je me sens au chaud malgré que je ne passerais pas 15 minutes dans ses bras, non pas que je n’aime pas, mais je me sens mieux sur quatre pattes, comme elle doit se sentir mieux sur ses deux pattes plutôt à quatre 4 pattes. Parfois, je suis un peu surpris, et, oui, je la voie à quatre pattes et moi, je dois tenter d’être sur deux pattes. Je vais sûrement comprendre quand je serai un eu pus vieux pourquoi elle se met à 4 pattes.
Quand j’entends sa voix, elle est mielleuse, même si j’ai un an, je peux comprendre que cette façon de me parler c’est comme si j’étais encore un bébé. Dans la maison, il y a beaucoup de discussions sur différents sujets que je ne comprends pas, à l’exception quand tout le monde prononce viens manger, viens sur moi, vas te coucher,
J’aime mieux entendre veux-tu une collation, des biscuits ou un breuvage, ou des petites boules qui goutes une sorte de légumes.
Une pensée me vient à l’esprit pour un tit gars, comme elle dit, j’ai quand même le droit d’aller faire des tours dans sa chambre quand la porte reste ouverte.
J’ai bien hâte d’aller me promener dans un parc, je dis ça parce que je l’ai entendu dire par un autre chien de l’autre côté de la rue, j’ai de bonnes oreilles pour entendre, des yeux pour voir, justement que tout est beau dans la maison, et mon odorat qui me permet de présumer bien des choses.
Une chose est particulière, il y a un arbre dans la maison, et je suis porté à l’aimé assez pour m’approcher, mais à chaque fois que je tente, j’entends des mots : non ! non! pas là, sans comprendre le pourquoi.
Bon OK, je suis épuisé de parler car d’habitude, c’est ma maitresse qui parle d’ailleurs bien sa voix, mais surtout son rire à faire soulever mes oreilles ou à les baisser selon j’aime bien entendre sa voix avec beaucoup de douceur, comme si j’étais encore un bébé.
Source: Gérald Higgins #*

48- Molly
Un peu surpris OUI

Je n’ai pas l’habitude de me faire prendre en photo, mais celle-ci, est exceptionnelle, parce que ma maîtresse me l’a demandé et mon maitre et le fils sont témoins. J’ai accepté, car il semblait y avoir une question d’histoire sur moi qu’une personne présente que je ne connais pas.
Ceci étant dit, je m’appelle Molly, j’ai un an, et je sais que je suis grande, je devrais dire haut sur patte.
Ce que je peux savoir ou apprise depuis ma naissance, je suis une Setter Irlandaise.
Je suis de nature enthousiaste depuis que je suis jeune, je veux dire avant d’avoir un an.
J’aime tout le monde et surtout de me retrouver dans un sentier nature pour mettre en test mon odora, ou mon flaire, ce que je ne savais pas, c’est que mon instinct me dicte d’arrêter à tous les 15 pieds, pourquoi ? C’est la question, je ne comprends pas trop parce que je suis encore jeune, mais c’est comme présent dans mon instinct, je dois laisser une emprunte de mon liquide comme tous les autres qui ont passés aux mêmes endroits.
Plus sérieusement, je suis tellement heureuse dans ma famille, je peux me permettre de jouer, de manger, je peux me gâter de petits biscuits comme collation. Il m’arrive d’avoir le goût de me tirailler (…) avec mon jeune frère, je dis frère une façon de dire parce est un humain. J’ai aussi droit à des soins corporels assez souvent question d’être propre, ça, je l’ai comprise. Dans ma famille, tout est bien organisé, un temps pour les repas, un temps pour jouer, un temps pour une sieste, et bien sûr un temps pour dormir.
Je ne peux imaginer comment je serai dans un an, mais j’ai une bonne idée. Je ne m’attendais pas à vous écrire c’est vraiment une exception, car d’habitude je n’écris pas. Ma langue maternelle est le WOUF ! WOUF ! j’ai la chance que mes maitres et mon jeune frère (façon de dire) peuvent traduire toutes mes expressions.
Depuis deux jours, il y a beaucoup d’actions, ici dans la maison, c’est comme la grande fête, je dis ça parce que, il y a beaucoup de décorations et un arbre dans la maison, il faut le faire.
Je tiens à vous dire que j’aime bien cette expérience de vous écrire, je veux dire bien encadrer par mes maitres pour la traduction, ce qui inclut mon frère, OUPS, désolée, encore, c’est un humain qui a toujours le sourire même quand il est occupé.
Source: Gérald Higgins #*

47- Roméo
Quand même

J’ai 5 ans et parfois on tente de me faire comprendre que pour un chien, je suis majeur et vacciné. Depuis que je suis petit, ma maitresse m’a montré des jeux à la maison et ce pendant plusieurs années, par la suite ça devenait plus ou moins motivant, elle a décidé que je pouvais l’accompagner dans son temps libre prendre de grande marche dans un boisé tout près d’une rivière bruyante.
Elle m’a aussi appris à dire bonjour, non pas en jappant, mais  aux gens qui veulent me parler, je dois sourire naturellement à tel point que j’ai l’impression de toujours sourire, ce qui me permet de m’approcher deux en confiance juste assez pour recevoir un flâtement sur ma tête, même si je préfère sous le menton.
À ce que je comprends finalement tout le monde rencontré dans les sentiers ou  presque, prononce le mot empathique que je ne peut prononcer correctement, si, ce n’est qu’avec mes propres expressions comme : oufwouftrouf « emphatique », c’est dans ces mots que ma maitresse a compris qu’elle devait le prononcer selon le contexte.
Parfois certaines activité, j’ai le souffle un peu plus rapide, on m’a dit qu’il se peut  que je veuille tout faire dans la même journée; être avec ma maitresse pour jaser, se compter des histoires à japper ( en rire), allez marcher, courir, mais là, j’ai compris, quand elle ne veut pas courir, elle a trouvé un truc justement pour ne pas courir, soit de me laisser avec une balle, ou un morceau de bois juste à côté de moi pendant qu’elle se repose,  alors là, je deviens un super actif à un tel point que je lui demande de lancer la balle ou le morceau de bois, il m’arrive de penser qu’elle a voulu que cela soit ainsi.
Elle m’avoué à une oreille que j’étais un super champion emphatique de prendre la balle ou le morceau de bois au vol.
Bon, j’ai réalisé mon rêve de vous écrire avec simplicité, à mon âge encore une fois, j’ai appris à rester modeste ce qui fait de moi, semble-t-il, un emphatique, oups ! j’ai déjà entendu ce mot, je ne veux pas insister sans quoi on pourrait dire que je ne suis pas modeste.
Ne pas vous inquiéter, ce n’est pas moi qui ai écrit ce texte, mais bien ma maitresse après m’avoir écouté pendant 30 minutes à grogner et japper, elle a fini par tout comprendre, je la trouve emphatique ! ben là, je comprends plus pourquoi je prononce ce mot souvent.
Source : Gérald Higgins #*

46- Slush
Je suis différent 

Slush est mon nom, et prénom, comme vous pouvez le constater, un deux, dans un. Ce que vous percevez juste à côté de moi, c’est ma signature. Quand j’entends mon nom, ma première réaction est de regarder mon grand frère dans les yeux, il s’occupe de moi, je n’ai pas besoin de les ouvrir bien grand, puisque j’entends tout ce qu’il me dit, même dans ses pensées. Je sais aussi qu’il prend soin de moi par sa présence. Je peux dire, il est mon ange gardien.
Aujourd’hui, en ce jeudi 21 décembre, il m’a amené avec lui au restaurent avec sa mère et son père. J’étais souriant et de bonne humeur et lui se plaisait à me prendre avec une main pour me faire voir tout l’espace qu’il avait dans le restaurent. Aussi, il m’a montré la fenêtre juste en arrière de lui, moi, je ne l’avais pas vue cette fenêtre depuis mon arrivé, il a eu la gentillesse de me placer devant la fenêtre pour quelques minutes.
Il a choisi une belle assiette de bouffe, et moi, mon plaisir était de le regarder souriant avec sa mère et son père.
J’ai aussi j’ai un don, j’entends tout ce qui se dit, et je reste toujours discret, c’est mon choix. Après le repas nous allons retourner à la maison le ventre plein, mais pas pour moi, parce que j’ai fait le choix d’attendre le retour à la maison pour prendre mon repas adapté juste pour moi. La serveuse était gentille, elle avait des beaux yeux, elle m’a regardé quelques fois avec un sourire, j’ai bien compris qu’elle adorait aussi voir mes yeux. Je vous dit deux petits wouf, wouf, car si je peux dire ma famille se prépare à retourner à la maison.
Source : Gérald Higgins #*
45- Réponse de Slush :
Quelle surprise hier matin en regardant sur la tablette: Je suis une vedette! Tous mes amis sont jaloux et me disent comment moi, Slush, est rendu célèbre! Plusieurs me demandent mon autographe! En réalité, je croyais que j’étais assez discret pour ne pas trop attirer les regards, mais vous m’avez vu. Vous ne m’avez pas seulement vu, mais compris. Votre texte illustre très bien le déroulement de ce qui s’est passé. Vous parlez bien de mon don, mais vous en avez un aussi. Vous pouvez lire en moi comme personne l’avait fait auparavant. Mon ange gardien me comprends bien aussi et s’occupe bien de moi, mais je n’ai jamais ressenti le besoin de remercier un inconnu avant. Merci.
Vous auriez dû voir le visage de mon ange gardien lorsqu’il a lu votre histoire. Je sais qu’il voulait vous remercier aussi. Vous lui avez fait plaisir et moi aussi par le fait même. Vous semblez avoir un don à répandre le bonheur, voire contagieux… et moi qui croyait être le meilleur pour cette tâche! En ce temps des fêtes, j’aimerais vous souhaiter un joyeux Noël et une bonne continuation sur votre merveilleux projet. Mon ange gardien va se réveiller dans quelques minutes alors, je vais retourner discrètement sur le lit et attendre son réveil. **. Wouf wouf! – Slush.

44- Milou Hector  

Wouf * Hector * ce n’est pas mon nom, je m’appelle Milou ! Hector c’est l’endroit où mon maitre va passer sa journée pour travailler. J’ai déjà fait ce gag à d’autres chiens comme moi, ils ne m’ont pas cru pour une raison, ils savent que c’est le nom du restaurent ou mon maitre va travailler le jour, mais, moi, je ne savais pas que c’était le nom d’un restaurent.
BON ok, je vais changer de sujet, j’ai un gros avantage sur les autres chiens car mes yeux sont cachés, non pas que je le veuille, mais c’est ma coupe naturelle, ne pas vous inquiéter, car j’ai une vue extraordinaire et ça me donne la facilité de voir sans que les autres puissent me voir les yeux ou presque.
On m’a déjà dit que ma couleur me donnait un style unique, je sais que le brun n’est pas si populaire que ça, certaines personnes disent que je suis unique dans mon genre.
Je ne suis pas tellement gros, et ce n’est pas moi qui l’ai voulu, on m’a dit que ma race était ainsi.
Je suis discret avec mes proches, sauf avec mon maitre, il mesure 6 pieds, et moi à peine 3 pieds quand je suis sur deux pattes, je préfère rester sur mes quatre pattes ce qui me donne un gros avantage de courir plus vite que mon maitre.
Je vie seul le jour à la maison, façon de dire, car il y a toujours le son de la radio et au bord de la fenêtre du salon, je peux voir des passants, il m’arrive de les saluer avec une patte sur la fenêtre, j’avais oublié que ça laisse une trace, je vous dis ça parce que mon maitre m’a posé la question, Milou a-tu essayé de laver la fenêtre? Je baisse la tête en guise de réponse, il sourit me laissant entendre que c’était un détail et de ne pas m’en faire avec ça, car quand il  aura deux pattes sur la fenêtre dit-il, je pourrai les effacer avec ma langue.
J’aime bien son humour surtout en début de soirée quand il prend son repas me lassant croire que je vais avoir un morceau, mais peine perdue.
Je suis toujours joyeux, je vais vous donner quelques raisons, je peux m’étendre sur le lit de mon maître à son absence, même lorsqu’il est présent ça me donne le gout de jaser de ma journée et lui de même.
J’ai appris à regarder quelques émissions de télé, je vois beaucoup d’images qui bougent et j’entends des sons plus ou moins compris. Oups, je dois m’arrêter d’écrire c’est un peu long, et, oui, avec une patte, je tiens la feuille et l’autre patte, je pèse sur le clavier, haha, mais non c’est un autre gag, c’est que je parle à l’ordinateur en wouf wouf, il enregistre tout ce que je lui dis  et le traduit en même temps. Mon maitre me dit que le portable a une intelligence artificielle.
Je le crois, car il peut enregistrer mon jappement tout en écrivant les mots sur une page imprimée, comme celle-ci.
J’y pense c’est l’heure où je prends ma sieste, je tiens quand même à vous dire une prochaine fois, je vais vous écrire en wouf – wouf, et vous pourrez me traduire avec votre cellulaire intelligent.
Source : Gérald Higgins #*

43- Merlot 2 ans et demi ? mais proche de 3 ans.

Je n’aurais jamais pensé de me faire prendre en photo aujourd’hui, je marchais lentement avec mon maître dans un sentier enneigé quand même avec un peu de glace à certains endroits. Tout était blanc sauf les canards que j’ai croisés sur la piste, ils étaient nombreux et pour ne pas leur faire peur, je me suis distancé au bord du sentier pour finalement continuer mon chemin.
Mes points repaires sont faciles, car à tous les 15 pieds, il y a des odeurs qui attirent mon attention, bien sûr, je vais mettre mon nez pour confirmer cette odeur qui parfois me donne l’impression qu’un ou plusieurs chiens ont passés avant moi.
Je respecte cette tradition de m’arrêter, ne serait-ce, pour laisser quelques indices que j’ai pris le temps d’être solidaire. Mon maitre me tient par un cordon et mon expérience me dicte que je peux tirer vers ou je veux aller pour ainsi qu’elle me suive en me donnant un peu de lousse, je ne me stresse pas avec mon maître, je devrais peut- être dire ma maîtresse, mais il y aurait une confusion de la langue française, car je suis un mâle de trois 3 ans et demi donc pour éviter toute confusion, je préfère dire mon maitre.
Je ne fais rien pour l’embêter, ne pas confondre avec bête, mais seulement lui être reconnaissant pour tout ce qu’elle fait pour moi, elle se préoccupe de ma santé, de ma nourriture, de mes sorties, et des jeux, dont je me donne le droit de lui laisser l’impression qu’elle est plus habile que moi, et quand elle se doute, c’est là que je deviens performant pour la battre (non pas par un combat) mais avec mes habilités naturelles. Quand même avec mes 4 pattes et ma rapidité, je peux aller chercher la balle avant même qu’elle soit lancer, façon de dire.
Ah ! oui, je dois préciser que je me suis laissé prendre en photo par un marcheur qui s’est permis de parler à mon maitre de quelques sujets comme : ma race, mon âge, mes qualités, etc. Bon ok, j’ai du lever mes deux pattes d’en avant pour lui montrer mon ouverture d’esprit tout en avouant dans mes pensées qu’il venait de dire à mon maitre que j’étais unique, beau et intelligent, ce n’est pas de moi, mais de lui, et si j’avais pu lui dire que c’est grâce à mon maitre que j’ai développé ma propre personnalité, mon entrain et ma sociabilité, il était déjà en marche pour un autre sentier.
Pour tout dire en peu de mots, j’ai vraiment apprécié ma sortie, autant d’avoir croisé les canards et le randonneur.
Désolé pour les fautes, je dois écrire avec une patte pour tenir le crayon et l’autre pour tenir la feuille, ça me distrait un peu.
J’ai lu le message à mon maitre, j’ai vu dans ses yeux qu’elle était heureuse, elle m’a donné une gâterie et quelques gestes d’affections.
Source : Gérald Higgins #*

42- Zoé
Si vous me regardez tel que je suis;

 Vous comprenez sans hésiter que je suis un chien, mais ce que vous ne pouvez voir, ce sont mes sentiments que j’ai pour ma famille et les personnes que je peux rencontrer près de ma demeure. Tout bourdonne dans ma tête, et dans mon cœur, eh oui, j’ai un cœur comme tout animal, mais, moi, j’ai découvert jeune que l’amitié pour mes proches est essentielle, mais pas nécessairement automatique pour les autres personnes que je peux rencontrer bien entendu.
Mes souvenirs, plus jeune, je recevais une attention à tout moment de la journée, mais plus particulièrement, en fin d’après-midi. Toute la famille présente (mes maîtres) prenait toujours le temps pour me parler avec différents mots ou expressions que je devais comprendre, je dirais même parfois, en m’émitant comme si c’était nécessaire.
Je comprenais que Zoé était mon prénom, venir à la table voulait dire de me diriger vers mon plat au sol pour manger, et viens jouer, là, je faisais semblant de ne pas comprendre pour qu’ils puissent me montrer le jeu que j’aime le plus, (courir après une balle, ou un bâton) ainsi, pour les remercier, je leurs répondais avec un peu d’excitation, quelques jappes, et la langue pendue.
L’endroit préféré pour mes maîtres est un boisé avec plusieurs sentiers, une rivière, et surtout des arbres que j’aime bien.
Pendant les randonnées, mon instinct me dictait chaque fois, que je dois me familiariser avec un d’entre eux, à tous les 15 pieds. Je ne tiens pas tellement à me familiariser avec tous les arbres qui sont placés sur le chemin, mais j’aime bien en choisir un à une distance raisonnable pour lui laisser mes empruntes (…) pour me rendre compte à toute fin, que ce sont des chiens qui profitent de mes empruntes.
Ma famille en est une des plus extra, et, si, je suis en bonne santé, et intelligent, non pas artificiellement, c’est grâce à mes maîtres.
Je leur suis reconnaissant depuis mon jeune âge de m’avoir fait comprendre que je suis différent des humains, mais comme je disais au début, l’amitié entre nous, me rend heureux, joyeux, suffisamment pour les taquiner à l’occasion par différents jeux comme; la lutte, la course, sauter après eux, ainsi de suite.
Je crois être apprécié puisque je reçois chaque fois des biscuits et une tasse d’eau, quelques mains sur ma tête, et surtout d’entendre de leurs propres mots, que je suis le plus beau, le plus gentil, le plus intelligent, et surtout discret de tout ce que je peux entendre dans ma famille.
OUPS ! je dois préciser ici, que de telles qualités ne viennent pas de moi, j’ai quand même des oreilles fines pour entendre et comprendre leurs expressions, tout en me disant que je dois rester humble.
Source: Gérald Higgins #*

41-Bella (8 ans) Flocon (12 ans)

Bella et Flocon
Il manque une photo, alors moi, je m’appel Flocon.
Dans ma tête de chat et surtout à mon âge, j’ai accumulé beaucoup d’images et d’expressions dans ma famille.
La vie familliale se déroule à des heures différentes dans la journée et je ne peux tout comprendre le langage de mes maîtres et sans doute inversement. On se parle avec des mots et des expressions  pour que nous comprenions ce que l’on dit.
Je connais mon prénom surtout quand c’est le temps de venir manger, pour ce qui est de ma sieste, c’est moi qui le décide.
Pour m’amuser quand tout le monde est parti à leurs occupations, on m’a laisser des jouets à taquiner; une marionnette, une balle de laine, un semblant de souris que je peux faire semblant qu’elle est réelle.
En soirée tout dépend de la pièce ou je peux dormir, il m’arrive d’entendre quelques ronflements, mais, ça, je n’y peux rien comme chat.
Il y a aussi mon partenaire Bella 8 ans qui habite ici, on se ressemble évidemment comme chat, la seule différence c’est notre âge. Entre huit et douze ans, il y a quatre ans, oui, j’ai appris à compter jusqu’à cinq, notre différence d’âge n’apparait pas à nous voir dans le miroir, mais seulement par l’expérience de comprendre les habitudes de toute la famille et je m’en félicite.
J’ai un grand frère, un petit frère et une petite sœur, une façon bien personnelle de le dire, non ce ne sont pas des chats.
Je trouve parfois que la maman de la maison soit plus réceptive à mes besoins affectifs, non pas que les autres m’ignorent, mais ils veulent seulement me faire jouer.
J’adore ma famille et je suis aux anges. Le matin et en après-midi, je suis seul avec Bella et on s’organise bien, mais quand le monde arrive au souper, là, ça peut jaser à la table et comprendre presque toutes les expressions, surtout quand on parle de moi, il m’arrive de baisser ma tête par humilité, mais à d’autres occasions, je lève la tête, je vous laisse deviner le pourquoi.
Bon j’arrête ici, du moins pour aujourd’hui, j’aurai peut- être du nouveau bientôt.
« Tor- mi- aou », je viens de m’accrocher une patte après deux trottinettes.
Source : Gérald Higgins #*
Autorisé Xavier 12  ans.

40- Luna
Ne pas prononcer Lune 

Luna est mon prénom, j’ai 3 ans et demis, presque quatre. Je n’ai pas eu de chiots à ce jour ! mais ça veut rien dire ! 
Ce n’est pas moi qui ai choisi mon prénom, mais quand même, je l’ai tellement entendu de fois plus jeune que je me suis dit OK Luna c’est mon prénom. Ne pas confondre Luna et Lune, entre, NA et NE, il y a une différence. C’est bien rare que je sois dans la lune, et, si je le suis en apparence, c’est que je réfléchis à tous mes engagements de la journée. Sur ma photo, je venais d’ouvrir mes yeux après une petite sieste avec mon partenaire préféré, je dis partenaire, j’aurais pu dire un ami. En prenant de l’âge, j’ai bien réalisé que je pouvais mieux entendre, voir et ressentir les interrelations dans la maison.
J’ai même entendu mon grand frère OLI marmonner un Rap, je dis Rap, p.c.q. sans être certain que le R pourrait être – J – comme Jap.«ja-pon».
J’ai un odorat et des yeux développer alors ce qui se passe dans la maison, je peux le voir, l’entendre, et même le ressentir, ce que les membres de ma famille peuvent chuchoter en bien de moi.
Plus je prends de l’âge, je me rends compte que les membres de ma famille sont occupés à bien des affaires.
Je me suis fait à l’idée, le matin c’est bon matin, le midi, c’est bon midi, bonne après-midi, et au retour comment a été ta journée.
J’ai comme l’impression de voir mon frère moins régulièrement, mais on m’a dit qu’il était parti pour faire des études assez loin.
Je rêve de pouvoir y aller en covoiturage pour cet automne sinon, je vais souhaiter qu’il m’appelle de son cellulaire, au cellulaire de sa sœur, je pourrais le regarder et échanger quelques expressions et même percevoir sa tête, ses oreilles, son nez et sa bouche.
Je ne me prends pas pour un humain dans mon écriture, mais je suis quand même intelligent et sensible à une bonne communication.
Depuis que je suis autonome, je peux coucher à l’extérieur de la maison dans mon cabanon.
N’allez pas penser que j’habite avec un conjoint de fait, NON, j’ai fait un choix personnel de vivre ma vie autonome sans dépendance. Si je rencontre un ami ? Je ne peux le dire, c’est mon jardin personnel, mais disons que j’ai fait connaissance avec mon voisin Ti-loup de l’autre côté de la clôture.
Aussi, il se peut que j’apprenne à jouer avec IA, ce n’est pas un ami comme Tit-Loup, mais d’ici quelque temps je pourrai communiquer avec OLI à distance. Juste à placer ma patte sur un bouton et IA va traduire mes mots et expressions rouf, ouf, wouf etc. à OLI, et inversement, j’ai bien compris que l’intelligence artificielle peut faire bien des choses. Sauf se prendre pour moi LUNA, j’espère.
Source : Gérald #*

39- On m’appel monsieur Bisson mais, sans donner mon âge.

Peut- être mes yeux ou le sourire vont me trahir, mais je ne crois pas à ces critères.
Si vous me demander pourquoi je m’appele monsieur Bisson, je n’ai aucune réponse mais à mon âge je peux seulement vous répondre à force d’entendre ce nom à tout moment ma mémoire l’a enregistré depuis mon jeune âge.
Quant à être sur le sujet, je ne connais pas la réponse, je vais surement la poser à ma grande sœur qui dans biens des situations elle est là soit; pour me protéger ou m’amuser, je veux dire qu’elle veut s’amuser.
Plus jeune je rêvais de visiter un petit village dans la cour arrière de la maison ou il avait beaucoup de souris, de mulots et d’écureuils, je dois dire que mon rêve s’est réalisé depuis bien des années.
Je rêvais aussi d’avoir une compagne et des bébés, mais ce n’était pas évident pour ce temps-là, il fallait les partager avec des personnes que l’on ne connaissait pas, et sans savoir pourquoi de cette fameuse tradition.
Aujourd’hui je comprends mieux, mais je ne peux me prononcer à mon âge.
Je suis tellement chanceux d’avoir grandi avec une famille à trois; le père, la mère, la fille, et moi le cadet.
Dans ma croissance, j’ai appris que certains jouets ont été créés par des humains pour nous faire passer le temps et une coutume pour nous distraire ou occuper pendant la journée.
Mes repas sont bien équilibrés et j’ai aussi mon endroit intime pour faire mes rêves dont je suis le seul à les comprendre.
Bon sur ce je m’arrête ici pour une simple raison, je prends la décision de vous donner une suite pour bientôt, car j’ai des choses à vous raconter, mais je devrai avant me faire autoriser par ma grande sœur pour faire le moins de fautes possible.
Elle est ma plus grande confidente sur bien des sujets.
Je vous dit à tous un gros miaous  10 fois pour le moment.
Source: Gérald Higgins #*

 38- Bilou 6 mois
Oui c’est moi 

J’étais stationné près d’une voiture la fenêtre semi ouverte. À l’arrivée de son maître, celle-ci m’a demandé s’il avait jappé dans l’attente de son absence.

Je n’ai entendu aucun signe de sa présence lui-dis- je. C’est alors qu’elle m’a présenté Bilou à peine âgé de six mois. Dans ses pensées Bilou s’était questionné qui j’étais et pourquoi je l’avais ignoré pendant l’attente. En même temps, il m’a fait un clin d’œil comme si sa pensée était une simple formalité. Finalement pendant sa présentation par son maître, il m’a donné quelques bizous sur ma main droite. J’ai réalisé qu’il me laissait entendre bien calmement et très confiant que c’était pour lui une façon très généreuse de se présenter ainsi comme un Bilou poli et reposé. Après quelques minutes à peine, juste avant de repartir avec son maître, il m’a regardé droit dans les yeux, j’ai compris son message comme on se reverra peut-être. Je lui ai fait un signe de ma main en lui signifiant ainsi que j’ai été très heureux d’avoir fait sa connaissance par l’entremise de son maître, il s’est remis en place sur le banc du copilote comme si le départ était déjà prévu à ce moment précis.
Source : Gérald Higgins

37- Porto
Je sais ne pas confondre avec un porto moi c’est avec un P- majuscule.

Porto
Je suis avec ma famille dans un parc, où il y a beaucoup de monde pour écouter un spectacle en plein air. J’écris ce message avec un peu d’humour, mais dans ma tête, je sais que je vis très bien dans l’esprit de ma famille. Ma photo ! Non pas que je suis triste ou avoir l’air, c’est juste que je suis un aîné de 12 ans.
J’ai vu et entendu beaucoup de gens dans ma vie, et, encore je suis toujours serein en tout.
Ma mémoire me donne des flashs chaque jour, surtout quand toute la famille est présente à mes côtés selon les activités prévues de la journée.
Je dois préciser que je suis devenu automne très jeune aux faits que mes maitres sont au travail une bonne partie de la journée, et parfois, une partie de la soirée. Ma petite sœur et mon petit frère, façon de dire, eux, ils sont des humains et moi d’un règne animal. Wouf, ouf, nous avons bien souvent des points en commun, eh oui, courir après une balle, ou jouer à cacher la balle et moi, je dois la retrouver en moins d’une minute.
Mais, bizarres, quand c’est moi qui cache la balle, ils prennent trois à quatre minutes pour la trouver. Je suis le champion de ce jeu. Pour être franc, il y a d’autres jeux ou je suis le perdant par exemple, marcher et courir sur deux pattes ou de faire des dessins sur un tableau. Finalement, on s’entend toujours pour rire à chacun de nos exploits.
Il n’y a jamais de regret entre nous, ce n’est que des jeux récréatifs, et après, on fête notre victoire en nous donnant des câlins, juste pour partager notre joie.
Le temps passe oh ! que oui ! il m’arrive de me regarder dans le miroir, et je perçois qu’au cours de la dernière année quelques cheveux blancs, façon de dire, et mes yeux ont baissé un peu. Il fallait bien que cela arrive un jour à l’autre, comme les humains. Douze ans pour moi et bien d’autres de ma race, cela peut représenter l’âge d’un retraité chez les humains, comme 60 ans, plus ou moins.
Tous mes souvenirs sont encore présents, comme je disais au début de ma page, toutefois, mon corps même encore actif réagit à certaines occasions de ressentir des petits maux, ici et là.
Les humains ont un ciel pour l’après, moi, j’ai toujours crue l’après dans une petite cabane sans lumière, mais ! impossible de savoir ou la boite pourra être, ou sera déposée, si jamais mon tour arrive.
Je sens en moi un courant de vivacité pour une autre année. Parfois, j’ai comme l’impression que je suis devenu un grand-père pour les deux jeunes de ma famille. Le plus vieux a presque 12 ans comme moi, et la plus jeune me rappelle quand j’avais 9 ou 10 ans en amour les gens que je côtoyais.
Je suis content de vous avoir écrit dans mon journal de bord.
Je vais vous réécrire dans une autre occasion, importe, où je serai. Porto
Source : Gérald Higgins #*

36- Je suis un peu réservé sans être gêné

Juste avoir mes yeux, je suis un peu réservé, je dois attende l’accord de mes maîtres pour vous parler de moi, dès que je l’obtiendrai, il me fera plaisir de vous entretenir de mon histoire. Je dois comprendre cette attente, car je suis encore jeune, et je ne peux exposer mon profil comme ça. Je sais déjà dès qu’ils auront pris connaissance de ma demande, ils seront heureux que je puisse partager avec vous mes anecdotes.
Je vous dis à bientôt.
Source: Gérald Higgins #*

35- Dexter 9 ans et demi

Dexter, je suis âgé de 9 ans et demi, on m’a déjà dit plus jeune que j’avais un mélange de berger allemand et de labrador. Wow, j’avoue, je ne comprenais le sens de ce prénom et encore aujourd’hui, mais j’ai toujours fait confiance en mes maîtres. Plus vieux, on me demande encore qui a choisi mon nom ? pour être franc je leur dis, ce n’est pas moi, c’est mon maitre pour ne pas dire ma maitresse (…).Pour ma race, je me faisais poser la même question, je tentais de répondre avec les autres chiens en quelques mots, Iouf- dioufe – biouf, une traduction de wouf- wouf – wouf. Je ne vous parlerai pas de mon âge 9 ans, mais seulement de mon expérience de vie. J’ai toujours suivi mon instinct relié avec mes ancêtres ou de mes gênes dans un contexte évolutif d’être adopté et de vivre avec les humains. J’ai été éduquer avec certaines habitudes comme écouter, réfléchir avant de répondre aux dires des gens et de mes maîtres.
Dans les faits de la communication je préfère me familiariser par des signes de la main qui peuvent signifier; ici, assis, debout, viens, courir, arrête, et bien d’autres encore.
Finalement après 9 ans, je réalise que je peux facilement tout comprendre par les signes que les mots. Ah oui, dans ma famille, je me suis fait un nouvel ami depuis un an, et je préfère lui laisser la parole à son tour dans ses mots de jeune chio (…).
Source: Gérald Higgins #*

34- Miro- 1 an et demi
Je peux prononcer mon prénom devant mon miroir.

J’ai 1 an et demi, un yorkshire Biewer. Moi aussi je n’ai aucune idée la signification de mon prénom.
Je n’ai pas l’expérience de la vie de Dexter mon ami et quand je l’ai vu la première fois, j’ai vraiment cru que c’était mon père adoptif. Ça n’a pas été long que l’on m’a fait comprendre qu’il pouvait être un grand frère et non un père. Les gens humains qui côtoient ma nouvelle famille sont tous porter à me prendre dans leurs bras pour me minoucher, même si, je ne suis pas un chat. Ce que j’entends ou je peux interpréter du langage des humains, même, si je suis jeune, c’est; ho, ho, ha, que tu as de beaux yeux, tu es mignon, ta coupe de cheveux te va très bien, je te trouve tellement mignon que je pourrais te manger. Cette dernière expression m’inquiète beaucoup de celle de me manger ou me faire manger ? à ce que je sache, même si je suis jeune, je sais très bien que je ne suis pas un poulet ou une poule mais bien un chien en croissance. Par chance on m’a bien expliqué par la suite que c’était seulement une expression sans valeur véritable. Depuis ce jour, je dors mieux sans penser qu’au réveil, je pourrais me voir dans un four à micro-ondes. Plus je prends de l’âge, plus je comprends certaines expressions par les humains. Justement même si je peux comprendre que je jappe régulièrement, c’est une situation que j’assume et que je ne peux modifier cet état de fait de ma communication. Un chien est un chien comme un chat est un chat.
Déjà même à mon âge, mon instinct me dicte que je dois japper, bouger, tourner en rond quand une personne inconnue s’approche de ma nouvelle famille. Pourtant Dexter lui est multiplement plus gros que moi et plus haut, dans une situation où les gens s’approchent de nous, il est porter à sourire sans dire de wouf, wouf, comme s’il sentait que ces gens dont des amis de la famille. L’essentielle depuis 1 an et demi, je me sens en sécurité partout où je suis, bien entouré, bien nourrie, et surtout j’ai appris à bien dormir sans rêver que je pourrais devenir un poulet (…).
Source : Gérald Higgins#*

33- Thoribio –
Plus jeune, j’ai appris à penser et à parler en espagnol…

Mi naturaleza asegura que amo a todos sin excepción, mis dos antenas me permiten matizar a las buenas personas que me aprecian a las que me ignoran, pero, aunque estas personas me ignoren, eso no quiere decir que no me gusten. Y sí, sin colores, sin palabras, sin razas, los quiero a todos. La gente me pregunta por qué amo a todos, muy simple mis amos me aman, mi familia me ama, así que ecuación, amo al mundo. Conocí a un señor en un estacionamiento que trató de comunicarse conmigo, entendí todo lo que me decía, pero no estoy seguro si entendió lo que le dije, una única razón, hablo español desde que era joven. Entonces, le hablo a este señor en francés ya que también soy de Quebec desde hace algunos años. Recuerda mi primer nombre porque cuando sea grande hablaré francés, españole inglés y lo pensaré.
Traduction
Thorbio- Un peu plus vieux, j’adore pensée en français…
Ma nature fait que j’aime tout le monde sans exception, mes deux antennes me permettent de qualifier les bonnes personnes qui m’apprécient et celles qui m’ignorent, mais, même si ces personnes m’ignorent, cela ne veut pas dire que je ne les aime pas.Et oui, sans couleurs, sans mots, sans races, je les aiment. Les gens me demandent pourquoi j’aime tout le monde, très simple mes maîtres m’aiment, ma famille m’aime, alors équation, j’aime le monde.
J’ai rencontré un homme dans un parking qui a essayé de communiquer avec moi, j’ai compris tout ce qu’il disait, mais, je ne sais pas s’il a compris ce que je lui ai dit, une seule raison, je parle espagnol depuis que je suis jeune…Alors, je parle à ce monsieur en français puisque je suis aussi du Québec depuis quelques années. Souviens-toi de mon prénom car quand je serai grand je parlerai le français, et l’anglais et plus.
Source: Gérald Higgins #*

32- Ruben
Même avec un attache coup, je peux me sentir libre de m’exprimer.

Regardez-moi bien dans les yeux et comprenez  que ma taille n’a aucun rapport avec mon tempérament. Oui, je suis réactionnaire lorsqu’une personne s’approche de mes maitres, même les chiens de grande taille. À savoir si je comprends pourquoi je suis ainsi, ça, c’est une autre question et  je n’ai pas la réponse. J’entends plusieurs théories sur cette pensée collective. Moi je n’ai pas le choix, je suis ce que je suis, et je l’assume. Mes maitres sont très ouverts avec moi et mon petit frère également, je veux dire le fils de mes maîtres. Lui, il est très joyeux, toujours le sourire, et il aime bien accepter de la gomme quand on lui en offre. Il est toujours prêt à jouer qui perd gagne et le lancer de la balle va chercher, ce qui explique qu’il soit toujours le gagnant, c’est qu’il est plus grand que moi et plus costaud. Je dois admettre que dans sa tête, il a l’esprit d’un gagnant. Mes maitres aiment bien à l’occasion d’aller faire un tour au Parc, où, il y a beaucoup de jeunes qui se plaisent à jouer au soccer. C’est très actif sur le terrain tout le monde court vers la gauche, à la droite, en avant ou par en arrière, tout ça pour un simple ballon. Lorsque la journée se termine au Parc, j’ai ma place dans la voiture de mes maitres et le fils a aussi sa place ce qui ne l’empêche pas de me taquiner.
Plus je vieillis, je ne comprends pas pourquoi je jappe et de faire peur à tous ceux qui s’approchent de moi. J’ai pensé réduire mes réactions de japper pour certaines personnes qui ont de bonnes raisons pour me parler ou me caresser.Plus, j’y pense, ça me tenterait de devenir cool, et, si, ça pouvait fonctionner, je deviendrais sûrement le premier chien de ma race à réaliser un tel exploit et j’aurais sans aucun doute les honneurs des personnes qui ont toujours souhaiter avoir un chien  sans faire peur aux gens. On pourrait écrire dans les médias du monde entier Ruben, ma race, a réussi à changer son tempérament pour toute la prochaine génération. À bien y penser, un tel texte serait trop long, je pourrais me contenter d’un seul mot Ruben « l’innovateur».
Source: Gérald Higgins #*

 31- Samy et Diesel

Nous sommes comme deux frères, différents oui, ça nous empêche pas de partager bien des activités. Tout d’abord, nous mangeons et partageons le même menu, les mêmes caractéristiques pour courir, regarder, sauter, et parler de notre propre langage unique à ce que nous sommes. Nous avons les mêmes activités dans la journée; tournée sur le dos, se taquiner, prononcer quelques mots entre nous, wouf wouf, nous collés de temps à autre, mais sans plus.
Nos maitres nous ont éduqués à des valeurs de race animale comme; bien regarder et écouter les directives lorsque nos maitres nous parlent, observer les signes de la main, et de nous adapter à leur horaire de la journée; manger, boire, jouer, sieste, et le coucher. Lorsque nous sortons avec la famille pour aller voir jouer la plus jeune de la famille, et, oui, elle joue au ballon pieds (soccer). C’est un drôle de sport, elle court, tourne en rond, avance, recul, tout ça pour un simple ballon. Il nous semble que moi et Diesel serions habiletés pour jouer avec elle, mais, il y a toujours un mais, elle fait partie d’une équipe ce qui exclus les chiens. À savoir, si nous somme lésés d’être là, sans jouer avec elle, non, car nos maîtres nous ont bien expliqué que ce n’est pas un jeu pour notre règne. Nous gardons quand même une certaine réserve de cette énoncée, toutefois à l’inverse les participantes à ce jeu de ballon ne peuvent jouer en équipe avec nous cela nous paraît  équitable. Bon, en ce moment, nous pensons aller faire une sieste histoire de reprendre notre énergie pour d’autres sorties. Je ne veux pas dire des choses pas corrects de Diesel, mais quand il fait sa sieste, il ronfle et pour moi ça me dérange un peu. Je dois avouer quant à moi Samy lorsque j’entends le nom de grand-mère de mes maîtres je sursaute parce que j’adore lui rendre visite, pas à cause des gâteries qu’elle me donne, mais elle a une façon bien à elle de me parler tout en me caressant avec ses mains.
Soyez assuré que nous sommes fiers de faire partie de cette famille : la mère, le père, et les deux jeunes demoiselles et la grand-mère, bien certain qui font en sorte de nous rendre heureux.
Source: Gérald Higgins #*

 30- Croisée, border, colley, et berger australien,
Non ce n’est pas mon prénom.

Parfois les gens demandent à mes maîtres quel est mon nom et l’âge que je peux avoir et quelle est ma race ?. J’aimerais bien répondre moi- même aux gens; j’ai un an, je suis croisée border colley et berger australien, ça me donnerait un petit quelque chose dans mon estime personnelle, eh oui, même si je suis un chien, j’aime bien avoir des occasions pour que je puisse m’exprimer non seulement dans ma langue maternelle, mais aussi d’une façon gestuelle comme faire un signe de la tête, fixer leurs yeux, tourner sur moi-même, un petit grondement et donner la patte.
Outre les différentes sorties et rencontres avec mes maîtres, à la maison j’adore bien m’amuser avec Florence, elle est une grande sœur pour moi, je dis ça au sens figuré bien évidemment. Quand le moment se présente que je dois entrer à la maison, je me place presque toujours devant l’armoire à gâteries et je fais comme si c’était normal d’être là pendant que mes maîtres se gâtent. Il m’est déjà arrivé d’oser prendre moi-même de ces gâteries, j’ai eu droit à quelques remontrances.
Une autre affaire, je n’ai jamais compris pourquoi j’adore les glaçons, à moins que ça soit pour avoir une haleine fraiche surtout quand je vais m’allonger près de mes amis Moustache et Pakita, deux chats intelligents, je le sais pour avoir créé des  petits jeux avec eux. ETK je pourrais dire qu’elle famille comme dans le vieux temps. Contrairement à ce que les gens peuvent penser, où croire, qu’un chien ne s’entend pas avec les chats, moi, je suis différent des autres chiens pour bien des raisons, et entre autres, Moustache et Patika ces deux chats j’ai appris à les connaître quand ils étaient des bébés, et, je me permettais de m’étendre près d’eux comme si j’étais leur gardien et avec le temps, ils m’ont accepté même dans ma différence. Il m’arrive parfois de partager mes gâteries avec eux, mais pour être franc, ils n’aiment pas ces gâteries ce qui me permet quand même d’avoir leurs attentions, et moi, de me régaler de ce qu’ils n’aiment pas.
Source: Gerald Higgins #*

29- Luna
Ne pas dire lune.

Mes yeux pétillent lorsque je rencontre des personnes qui s’adressent à mes maîtres. En plus, j’essaie toujours de comprendre les mots ou les expressions qu’ils utilisent, non pas pour parler comme eux, mais juste comprendre s’ils peuvent parler de moi en bien. Je suis dans un parc à une pareille chaleur et mes maîtres ont pensé m’apporter une gourde d’eau pour éviter que je m’écrase par terre à une pareille chaleur. Je viens de faire connaissance avec Zoé, notre sujet en a été un que tout le monde parle, mais surtout de l’humidité que les gens n’arrivent pas à s’entendre. Bref mes maîtres sont très bien intentionnés pour moi, et je sais comment leur dire merci dans mes mots et gestes. Être heureux pour moi, c’est facile, je garde mon sourire dans les journées difficiles pour obtenir des petites friandises en biscuits, un seul hic, ça me donne la soif et évidemment mon bol d’eau est toujours vide. Wouf- wolf- woufi -wouiha.
Source : Gérald Higgins #*

28- Zoé
Ma sieste est essentielle. 

Je ne suis pas comme les autres de la même famille! Je peux l’expliquer en quelques mots ou en quelques wouf, wouf. À regarder cette photo, vous allez tout comprendre de ma pensée.
Eh oui ! Par une journée très humide pendant que bien d’autres tentent à se mettre à l’abri, à l’ombre, moi j’ai choisi de faire une sieste pour ainsi mieux respirer lentement et en retirer les avantages d’être à ciel ouvert. Cela me permet aussi d’entendre les gens discuter et se raconter des histoires, comme: « dans mon temps, il faisait plus chaud 🥵 et ont ne se plaignait pas tant que ça ».
Bref, dans leur temps pour moi, ça ne veut rien dire, tout ça pour dire que dans ma position actuelle, je suis fier de moi et je n’ai pas à me plaindre de la chaleur, mais pour l’humidité, oh que oui. Toutefois je ne m’inquiète pas car ma maitresse (…) est toujours près de moi dans de tels circonstances.
Wouf- wolf- woufi -wouiha.
Source: Gérald Higgins #*

27- Lynch
Je ne sais pas comment prononcer mon prénom en miaou.

Je sais que ce n’est pas facile pour moi de prononcer mon prénom. Quand même, je m’appel Lynch, et ce n’est pas moi qui l’ai choisi, mais quand mon maitre le prononce, si je réponds rapidement, bien souvent, j’ai le droit d’avoir une récompense. 
Je suis comme les autres races, d’avoir un biscuit cela m’anime. 
Mes ancêtres sont tous des Huskies, ce qui signifie que j’ai les mêmes caractéristiques, mon intelligence de survie dans le grand froid, mes couleurs, ma rapidité, et ma force pour tirer un traineau, sans trop forcer.
Je suis un chien fiable et très solidaire avec mon maitre, pourquoi pas ? je suis logé et nourrie, laver, et mon maitre m’amène avec lui pour des sorties randonnées dans la nature des parcs, aussi, j’ai le droit de m’asseoir dans l’auto sur le banc dans avant, et la fenêtre est toujours ouverte, je fais en sorte d’inspirer et de respirer les odeurs de l’air, et d’observer tout ce que je peux voir, même  quand ça passe à une vitesse, que je ne connais pas sa signification.  Je veux dire une auto pour moi, ce n’est pas comme y aller à pied(s)(aux pattes).
À la maison, je peux me permettre d’entendre certaines conversations de mon maitre avec la maitresse. Évidemment, ce que je peux entendre, je le garde pour moi, et même, si je voudrais participer à une telle conversation, je ne suis pas certain qu’ils comprennent mes expressions, à moins qu’ils aient appris la langue des Huskies.
Dans les sentiers nature, j’ai pris l’habitude de sentir certaines odeurs (traces) ce qui signifie pour moi, que je peux imaginer qui a passé par là, avant moi. Ces odeurs sont, entre nous les chiens, et normalement à tous les 15 pieds, il y a des indices et quand ce n’est pas le liquide en soi, c’est (X) que je n’ose pas dire, mais c’est certain que les odeurs sont beaucoup plus, fortes que le liquide. 
Waouh Waouh. À bientôt .
Source: Gérald Higgins #*

 26- Luna
Une sieste bien méritée après avoir jouer.
Texte révisé, 23 avril 2024.

Eh oui, je m’appelle Luna, et je cohabite avec (mon maître).
Pour ce qui es du choix de mon prénom Luna ? J’hésite que ça soit mon maître qui la choisi puisque je côtoies tous les membres de sa famille. Mais, dans ma tête, je crois sans lui dire que c’est lui. Justement on s’entend très bien avec des jeux comme: allez chercher la balle, le combat de lutte, des jeux avec des d’objets cachés, genre biscuits, pour ce jeu de biscuits cachés c’est moi qui gagne tout le temps, c’est normal, j’ai plus d’odorat que lui, et il le sait.
Autre sujet, je me suis posé la question qui a définitivement choisi ce prénom Luna, j’ai comme l’impression que c’est le fait que j’aime beaucoup les siestes dans une journée et, le fait que j’ouvre mes yeux très lentement, sans trop m’en rendre compte,  je donne l’impression que je suis sur ou dans la lune: mais, moi, je sais que j’étais ici, car, si j’étais vraiment dans la lune j’aurais le vertige, alors, je préfère réaliser mes siestes sur terre sur mon petit patio, je tiens à le préciser.
Parlant de ce patio, une fois de plus, ce n’est pas moi qui ai eu cette idée de dire mon patio, mais on m’a bien appris que j’ai un droit d’occuper cet espace pour me reposer. D’ailleurs depuis ce jour, c’est moi qui décide quand je peux et veux me reposer à cet endroit.
Quant à vous dire des choses, entre nous, j’ai entendu dire, par un membre de la famille que le prénom de mon maître est Antoine, j’ai pensé à St-Antoine Exupéré, mais en ce qui me concerne, je sais aussi qu’il y a un Saint Luna. J’ai entendu une autre rumeur que mon nom Luna fait référence avec un animal spécial avec plusieurs facultés; l’odorat, la mémoire du  du temps, et de s’exprimer parfois avec des mots, Saint- Luna me donne surtout de la crédibilité, non  seulement dans ma tête, mais aussi pour les autres chiens du quartier, aussi, je ne veux pas et ne peut me comparer à St-Antoine, nous sommes tous les deux différents pour les bonnes raisons. ETK, dans toutes autres situations de ma vie ici, je préfère vivre une vie de chien, et je suis fier de vivre ainsi dans une belle famille solidaire à un tel point que je ne voudrais pas aller vivre sur la lune et ça, je le sais.
Source: Gérald Higgins #*

 25- Les mots sont importants, mais les images aussi ?

Au restaurent, j’ai eu le bonheur de rencontrer un groupe de parents et leurs jeunes, tous heureux de partager leurs repas. Le but de la visite à Québec était de participer à un tournoi de hockey pour les 10-11-12 ans. Rendu au dessert, les jeunes ont acceptés  de relevé un petit ou gros défi: Chacun d’entre eux devait placer une ligne improvisée sur la feuille, de gauche à droite, ou de haut en bas, pour donner un dessin abstrait, mais avec un peu d’imagination ou beaucoup, ils ont réussis à entrevoir des formes variées comme; certains animaux, plantes, nuages, ainsi de suite. Quant à moi, je dois avouer que l’enthousiasme était au plus haut degré, et chacun a pris part à ce jeu, tous souriant de cette création artistique abstraite et significative pour avoir trouver des apparences telles qu’ exprimées, ci-haut.
Bravo à chacun.
Source: GéraldHiggins #*

24- Sam et  Winni
Winni le cochon dinde est caché dans sa couverture de laine.

Je m’appelle Sam, sans savoir pourquoi ? Car, j’étais trop jeune. Dans ma nouvelle famille, j’ai beaucoup d’attention ; il y a le maître, la maîtresse, et surtout celui qui veille sur moi pour se chamailler de temps en temps et je ne cherche pas à gagner à tout prix contre lui, pour ainsi qu’il puisse garder un espoir qu’il est plus fort que moi. Parfois, j’ai comme l’impression qu’il me laisse gagner aussi, donc pas facile à deviner qui perd – gagne.
La serviette à côté de moi n’est pas la mienne, mais celle de Winnie, un cochon dinde, je peux le voir dans la serviette même s’il est tout petit, par chance mon odorat me confirme ce que je peux voir en plus petit.
Quand j’ai fait connaissance, je ne parle pas de la serviette, j’étais étonné qu’il ne puisse japper, mais juste par son odeur, je savais que ce n’était pas un chien. Et pour lui, il venait aussi quelques fois près de moi, pensant que j’étais un cochon dinde.
Il m’arrive d’entendre quelques conversations de mes maîtres, à mon sujet, c’est en regardant leurs yeux et leurs sourires que je comprends mieux leurs expressions que l’on parle de moi, en bien.
Pour être plus certain, si, ce sont vraiment les bons gestes qui me font comprendre que l’on parle de moi en bien, je m’approche d’eux, et je leur donne quelques marques  d’affections, et, c’est là, que tout devient plus clair, hé oui, j’ai droit à quelques biscuits, ce qui signifie bien entendu qu’ils m’aiment, comme moi, je les aiment.
Quand ils m’ont demandé de regarder la caméra pour la photo, c’était avant hier, je n’ai pas hésité, évidemment, je m’attendais à un autre biscuit, ouf ! j’en ai eu deux. Je ne veux pas vous laisser croire que mon histoire en est une de biscuits.

23- Winni est  caché dans la couverture
Je me suis fait un nouvel ami, Winni de son prénom. Je lui laisse les mots pour qu’il puisse se présenter lui-même, je dis ça par respect.
Hé ! Merci, Sam, tu sais, je n’ai pas compris moi aussi pourquoi on m’appelle le cochon dinde, ce n’est pas un prénom que j’adore, finalement, ils m’ont appelé Winni, et je ne crois absolument pas que je ressemble à un cochon, et encore moins, à une dinde. Au début, quand j’ai fait connaissance avec toi, je pensais que tu étais comme moi, hum ! un ? ?, une dinde. J’ai réalisé assez rapidement que tu étais gentil avec moi, pourquoi ? je ne le sais pas vraiment, mais je sais que tu l’étais importe la raison. Ici, tout le monde de la famille ne me considère pas comme si  j’étais un chat, c’est moi qui dis ça, parce que je reçois de l’affection en tout temps, comme un chat. Je suis chanceux, je l’avoue d’être dans une famille où la chaleur circule partout, je ne parle pas du chauffage bien sûr. Mon rêve n’est surtout pas que je devienne étendu dans une assiette, mais un ami  pour la famille, si je peux le dire.
P.S: Désolé pour les fautes, j’ai demandé à Sam pour vérifier mes expressions, mais, il m’a avoué, comme moi d’ailleurs, ce n’est pas dans nos gènes.
Source: Gérald Higgins #*

22- Histoire improvisée en famille

Petite histoire de famille, ce dessin a été réalisé avec un crayon de cire et pris en photos sur cette page, ce qui explique qu’elle est plus ou moins visible.
Quatre jeunes, entre 10 et 13 ans, dont leurs prénoms figurent sur le dessin, ont crée chacun et spontanément une ou plusieurs lignes pour donner ce résultat. Vous avez été une belle équipe ou chacun a mis sa contribution. J’ai été très heureux de recevoir, ce dessin, de votre part. MERCI.
Source: Gérald Higgins #*

21- F.A.
J’aime bien accompagner mon père.

Les initiales de mon prénom F A , j’ai 11 ans. Je ne savais pas à l’avance ce qu’il en était du dessin, puisque je devais assigner une ligne à la fois, en suivant les instructions de la personne présente à ce jeu. Mon père m”observait pour ainsi conclure que ce dessin représentait un train qui arrive dans une gare. J’ai entendu Bravo ! car j’ai été très attentif du début à la fin, de quoi être fier, oui, de découvrir ce qu’il en était, un train qui arrive dans une gare. Moi je venais de terminer ce dessin pour dire merci.
Source: GéraldHiggins #*

20- Fiou
Curieux non prudent oui.

Fiou ! il est très prudent. Je me place, en petit bonhomme, et j’attends qu’il vienne à ma rencontre.
Soudainement, il se place devant moi, je rouve mes deux mains, et Fiou vérifie, si j’ai vraiment une chose à lui offrir.
Surprise, surement l’odeur de la pinotte, il avait déjà compris mon intention, j’ai tenté de reproduire les mêmes sons de sa voix. J’ai placé lentement la première et la deuxième pinotte dans chacune de mes mains et d’un mouvement très rapide, il a choisi celle de ma main gauche ? Et subitement, il est monté dans son arbre habituel. Une minute à peine, Fiou, est revenu devant moi, mais plus confiant, il se place debout, comme s’il voulait me dire quelque chose ! je lui tends la main et UP, à une vitesse d’un éclair, il est reparti avec la fameuse pinotte.
De haut de sa branche, il m’a donné l’impression qu’il me regardait pour me dire …. Hé, tu peux revenir quand tu veux.
Source: Gérald Higgins #*

 19- Panda et Maestro
J’aime aussi la musique.

Panda dit, j’ai été choisi pour trois raisons et Maestro confirme ce que Panda exprime:
J’adore bouger, je suis curieux et loyal pour mes maitres. Bon ok pour ma présentation. Baladant dans un sentier bien encadré, pour ne pas que je me dirige un peu partout, car je suis terriblement curieux et je veux tout voir et entendre. J’ai fait la connaissance avec une personne qui a entretenue une conversation sur mon tempérament.
J’ai bien entendu les bons mots de tous les côtés, de mes maitres, et la personne qui a bien tenté de jouer avec moi, mais je suis seulement loyal à mes maitres pour les bonnes raisons : un lieu pour dormir, bouffe en quantité, jeux et discutions, alors, je n’ai pas voulu jouer avec elle.
Mon grand frère, c’est comme ça que je l’appelle, il pratique l’escalade comme un écureuil, il grimpe à un arbre et pour redescendre sans tomber, hahahahaha.
Si on me demande, suis-je heureux dans ma famille ? Trop facile à répondre. Un seul point à garder dans ma mémoire, je devrai faire confiance à des personnes qui discutent avec mes maitres.
J’ai aussi fait connaissance avec Panda qui était près de moi, au moment de la photo. On n’est différent en tout, mais nous avons trois points en commun : quatre pattes, l’odorat et la vue.
Source : Gérald Higgins #*

18- Je me présente
TI-TI sans NN

Et ben oui, Titi est mon prénom, s’il avait fallu que mes maitres ajoutent deux (N) mon nom serait Tintin. Wouf, je veux dire Ouf, une chance que non.
Sur une de mes photos, c’est comme si j’étais branché avec un câble à une batterie derrière moi. Mais je n’ai pas besoin d’être boosté pour avoir de l’énergie, j’ai juste à regarder les deux titis, le fils et le père bouger, parler, rire, sauter pis se tirailler. Quand je suis épuisé, je place ma tête sur le genou du maitre, mais bien souvent avec ma maitresse, elle, me donne des petits cachets de biscuits, mais c’est normal pour une maman.
Je me sens toujours en alerte parce que les filles aiment bien partager leurs petits bonheurs à tout moment de la journée et je deviens étourdie, c’est trop. Mais je ne me plein pas. Pour le moment, je suis encore jeune, mais en même temps, je me sens vieux, mais pour dire la vérité, je me sens jeune et vieux en sagesse, ne pas confondre avec être vieux seulement.
Parfois, je suis un peu triste d’entendre ma famille dire, on va manger au restaurant.
À chaque fois qu’ils reviennent à la maison c’est l’euphorie, tout le monde veut me parler en même temps. J’ai uniquement deux oreilles et deux yeux il ne faut pas trop, m’en demander. Bon ok, je vais aller jouer dans la neige.
Source : Gérald Higgins #*

17- Vicky
Je suis à la recherche de ma photo.
Je ne suis pas un chien d’exception qui peut vivre jusqu’à 100 ans comme les humains, mais à 15 ans, je me considère comme un aîné qui a atteint la sagesse pour penser agir par moi-même. Ma maîtresse me comprend depuis quelques années, et elle me l’a prouvé jusqu’à maintenant. Surtout dans les sentiers, je peux garder une distance de 15 pieds avec ma maîtresse sans problème, ce qui me permet d’être en mouvement de gauche à droite et de l’avant en arrière. Je dépiste les odeurs, ici et là, et parfois je me permets de figer à un pont fixe pour me convaincre qu’il y a quelque chose sous la neige, alors avec mes deux pattes d’avant, je creuse, je fouine mon nez. Up voilà la chose que je sentais un petit sac de plastique avec quelques ingrédients dont je n’ose pas perdre mon temps, je replace le sac et la neige  et je me déplace à un autre endroit. Je ne savais pas qu’à mon âge je pouvais encore m’intéresser à toutes ces odeurs dans les sentiers voire même me surprendre, mais cela me permet d’être solidaire avec la même race que moi pour laisser ainsi mon odeur près des arbres comme le veut notre coutume. Nous les chiens ont peut savoir le nombre qui ont passé ici au cours de la même journée, et, oui, juste par l’odeur ça nous rend curieux.
Quand je rencontre des personnes près de ma maîtresse, je ne porte pas attention, et, même, si c’est un autre animal de compagnie, je tente de l’ignorer. Je suis bien dans ma peau de ma race, et je n’ai aucun regret d’être indépendant des autres. J’ai fait ma vie à saluer et sourire à tout le monde, mais là, je veux rester dans mes pensées, juste pour moi, et de réaliser que tout ce que je veux retenir c’est non seulement les petits bons moments, mais surtout les grands bons moments qui ont fait de moi, ce que je suis devenu et non pas ce que j’aurais pu devenir.
Dans ma famille à la maison, je suis très bien entouré non seulement de mes maitres, il y a aussi une jeune fille qui rend ma vie agréable juste à l’entendre me parler et me prendre dans ses bras, pas trop quand même, mais comme si j’étais encore un enfant.  Je dois admettre qu’à mon âge je ne suis plus le Viccy habile comme avant et que mes heures de sommeil méritent plus d’heures pour reprendre ma vitalité. OK j’avoue, je vous aime tous sachant que vous m’aimez.
Source: Gérald Higgins #*

 16- Patoffe
Je suis un partisan de mon maître. 

Wow, je dirais même 3 fois de plus ! Patoffe est un chien différent des autres : Il est très fier de porter son gilet du club de hockey de son maitre de 16 ans.
Et de plus, Il est bien entrainé pour accompagner son maitre à l’école et à ses activités de loisirs. Bien certain lorsque le maitre joue au hockey ou autres activités, ses parents sont présents pour accompagner (Patoffe). Au moment où j’ai passé juste à quelques pieds de lui, sans blague, il m’a regardé droit dans les yeux me laissant décider de m’approcher de lui pour lui exprimer  quelques mots.  À peine terminer mon propos, il était déjà près de moi pour m’accorder une attention, je dirais une affection de circonstance. Je suis tombé en amitié, et j’ai eu l’impression que nous allons nous revoir dans le temps. Merci à l’accompagnatrice de m’avoir informé de sa vocation première, et merci à Patoffe de m’avoir porter une si belle attention.
Source: Gérald Higgins #*

 15- Flash
Comme un éclair.

 

J’ai rencontré Flash avec son maitre et en prenant la photo, il a fallu s’y prendre avec la bonne approche, mais ça valait la peine, ho ! que oui. Je sais que tous les chiens ont une forme d’intelligence bien à eux, certains entre autres, peuvent se permettre de jouer des tours.
En prenant la photo, j’étais en petit bonhomme et en me levant, je suis tombé sur le dos dans la neige, le maitre est venu me donner un coup de mains pour me relever. J’avais déposé mes deux mitaines au sol près de moi, et après la photo nous nous sommes repartis chacun pour notre parcours.
Pour me rendre compte qu’il me manquait une mitaine. J’ai lancé un cri au maitre, et, il a compris très rapidement ma question qu’il me manquait une mitaine. À peine quelques secondes pour se rendre compte que Flash avait pris ma mitaine pour emporter avec lui sans m’en rendre compte sur le coup. Comme je disais l’intelligence d’un chien peut varier, mais Flash avait un plus, celui d’être un joueur de tour et surtout un bon sens d’humour au fait de garder une mitaine en souvenir du gars qui a pris la photo.
Source: Gérald Higgins #*

14- Carmelo- Candy-Charlo

Désolé pour la qualité de la photo; c’est un napperon et les formes ont été faits avec un crayon de cire rouge.
Très exceptionnellement trois dessins sur la même napperon, et trois prénoms qui diffèrent, Carmelo un bon petit chien, Candy un bon petit chat, et Charlo. Vous avez devinez, ils ont un point en commun, c’est à dire, la lettre (C).
Celui qui a créé ces trois dessins s’appelle Gabriel un jeune très attentif à ce qu’il entreprend et bien concentré pour réaliser un tel petit défi. Bien assis à une table avec son père dans un restaurant, le défi était d’assembler des cercles et des lignes variées pour créer trois dessins différents, sans aucune préparation, et avec un simple petit crayon de cire. Son père l’observait avec un sourire de fierté de constater sa créativité à assembler les cercles et les lignes de façon naturel pour ainsi créer un chio, un chat, et un train qui arrive à la gare.
Source : Gérald Higgins #*

13- Arnold ???
À la recherche de ma photo.

Ben oui, je suis un petit chien de taille comme bien d’autres de ma race, mais j’ai l’impression que plus on n’est petit, plus on n’est attentif à ce qui se passe à l’entoure de nous. Moi par exemple, j’ai 13 ans, je sais que je ne suis plus le chiot que j’étais, j’ai pris de l’âge et de la maturité. Pour le moment, je suis hébergé par le père de mon maitre. Son appartement n’est pas encore officiel, alors, il m’a confié à son père. Pour dire la vérité, je n’ai pas à me plaindre, oh que non, promenade, de bons mots, bouffe, etc. Un seul questionnement, je suis porté à japper dès que j’aperçois une autre personne ou une autre race, importe sa grosseur. Chercher à comprendre ? BA ! ce n’est pas facile à 13 ans de nous comprendre c’est peine perdue. Je dois rester actif pour maintenir mes facultés; tant pour le regard, l’odorat et ma voix. Je dis ça, comme ça, mais, s’il y avait une émission « La Voix » pour nous les chiens à voix, je crois bien que je serais endossé par mon maitre et son père puisqu’ils peuvent m’entendre depuis longtemps. Pour le moment, je compte bien rester en alerte pour savoir qui va me prendre en charge, non pas que je ne peux pas faire toutes les choses par moi-même, mais je préfère rester dans un lieu sécuritaire. Ah oui ! je n’ai pas de photo de moi pour le moment, mais si j’en trouve une je pourrai la mettre sur cette page, juste pour que vous puissiez dire, ben voyons, Arnold n’a pas 13 ans. Ne pas confondre mon âge  avec celui qui porte mon nom au cinéma.
Source: Gérald Higgins #*

 12- Pompette et Pulpe
Deux PP

Pompette gilet gris ?
Deux races canines presque identique, mais, wouf que non. Pompette s’est donnée comme mission de parler sans arrêt au moment de ma rencontre, je peux comprendre son enthousiasme de me rencontrer mais son verbe extraverti, m’a fait réaliser ou convaincre que ce n’était pas une joie de m’imposer de ma présence. J’avoue que je me suis imposé d’une certaine façon, car je ne lui avais pas demander la permission au préalable comme, il se doit. Je voulais juste lui parler de la belle température, de son beau manteau vert, etc. mais aucune chance de lui dire un mot. Elle a même tenté de me faire comprendre que j’étais audacieux d’insister. Bon ok je me suis dit, je tente une dernière chance. Je me suis mis à 4 pattes devant elle pour lui confier que ce n’étais pas pertinent de parler sans arrêt et que je voulais me limiter à échanger quelques mots sur la température et son manteau que j’appréciais la couleur. J’ai compris pour une deuxième fois et là surtout par son regard et ses mots courts et très articulés qu’elle ne m’avait rien demandé alors que c’était moi qui m’étais imposé une fois de plus. Je me suis relevé lentement et contenté de prendre sa photo avec l’accord de ses maitres.

11- Pulpe gilet rouge ?
J’ai égaré ma photo.

Avec son petit manteau rouge, elle m’apparaissait plus calme et réservé de par son regard. Je me sentais en confiance avec toute son attention, mais à peine quelques secondes, elle s’est retournée sur elle-même pour regarder Pompette comme si elle avait la liberté de me distancer ou de passer à autre chose que ma présence. Mais somme toute, je crois que Pulpe était d’avantage préoccuper à continuer sa balade dans le sentier et de profiter de cette belle température. Je lui ai fait un signe que je l’avais apprécié pour ces quelques instants du moins, sans faire de comparaison bien sûr avec Pompette.
Bref j’ai vraiment apprécié les deux merveilles pour des raisons distinctes. Pompette qui s’est donné la mission de parler haut et fort pour ainsi s’affirmer que non, c’est non, genre WOUF WOUF les dents serrées. Pulpe pour sa présence paisible et son petit regard un peu indépendant pour me faire comprendre que je n’étais pas nécessairement obligé de créer un échange. Nous nous sommes distancés sans autres regards, ni mots pour reprendre chacun son chemin. En toute vérité les maitres de Pompette et Pulpe ont été pour moi une belle occasion d’échanger sur des vrais sujets comme la belle température pour une telle randonnée et apprécier cette belle occasion d’avoir fait connaissance avec ces deux merveilles.
Source: Gérald Higgins #*

10- Alice Pinscher
J’habite pas loin de Rivière du Loup en campagne.

Quand je suis arrivé à la maison de mon neveu, je ne pouvais cacher mon étonnement de voir Alice pour trois raisons: j’ai eu la surprise de son accueil, et ce n’est pas une blague, puis au moment du café, étant au bout de la table, elle est venue d’elle-même s’assoir près de moi sur la chaise, elle me regardait déguster mon café. Je lui ai demandé Alice, je vais prendre une photo de toi pour mes amis, elle s’est penchée la tête presque sous la table. J’avoue que cette race a surement un QI /élevé pour comprendre et agir ainsi puisque je suis un étranger. Elle attendait l’autorisation de son maître pour se laisser prendre en photo. J’ai osé la prendre avant d’avoir son autorisation. Elle n’est pas rancunière par chance.
Source: Gérald Higgins #*
Photos: Tommy

 09- Lune  – Branches – Lapin – Roche – Chat

Cinq images dans la même histoire. Je marchais dans un sentier et soudainement, j’ai ressenti un petit vent sous le bout de mon nez, j’ai regardé un peu partout pour comprendre d’où provenait ce petit vent, je levé la tête pour entrevoir la lune dans toute sa splendeur et elle semblait vouloir se déplacer à une certaine vitesse sous les branches d’arbres. Par le mouvement de ma tête, juste assez pour m’étourdir, j’ai eu le temps de prendre quelques photos, et soudainement, j’ai ressenti, un peu discret, deux branches d’arbres tombées sur le bout de mes deux pieds, wow un tel hasard me dis-je, encore un petit vent sous mon nez, la lune qui de déplace à une vitesse pour me taquiner et les deux branches à mes pieds.
J’ai bien tenté  de comprendre, tout en écoutant le courant de la rivière, tout près de moi, et bruyante.
À ce moment précis, j’ai pris la peine de sortir de mon sac à dos un petit banc à trois pattes pour m’installer et ainsi mieux apprécier l’emplacement de mes eux. Au bruit du courant de la rivière, je me suis perdu dans mes pensées, et j’aperçue un chat tout près d’une roche qui discutait avec un lapin, rien à comprendre. Toujours dans mes pensées, je me suis levé de mon petit banc pour m’approcher sans trop faire de bruit, juste assez pour entendre subtilement leurs conversations. Le chat se positionnait devant le lapin  « je ne suis pas venu ici dans ce sentier pour rencontrer un lapin, mais un lièvre », tout en souriant, et, le lapin s’est donné la liberté de lui répondre, « ha- ha- ha, et toi, le chat, je ne suis pas venu ici dans le sentier pour rencontrer un chat, mais un canard ».
Un peu confus dans mes pensées, je réalise quand même leurs réponses presque identiques; ils se sont partagés un sourire sans dire d’autres mots. Près d’eux, il y avait une roche et deux branches d’arbres, à mon étonnement, ils se sont regardées entre eux, pour tenter de comprendre pourquoi le chat et le lapin souriais sans donner suite à leurs propos. Moi, je constatais deux branches bien mouillées qui venaient de sortir de la rivière pour s’assécher près de la roche. Quelques minutes à peine, le chat, le lapin, la roche et les deux branches, se sont regardés sans trop cacher leurs étonnements d’être aussi proche entre eux, puis,  ils m’ont aperçu, et sans craindre ma présence, ils se sont mis à me fixer. Le chat souriait avec sa moustache un peu enneigée, le lapin un peu frileux s’était collé sur le chat tout en grignotant un morceau de carotte trouvée près de la roche, les deux branches quant à elles, se frappaient une contre l’autre pour démontrer leurs présences en me voyant tout près deux.
Soudain, j’ai entendu près de moi des gens qui discutaient assez fort pour me ramener à la réalité et réalisé que j’étais toujours assis sur le petit banc au même endroit et tenter de comprendre ce qui m’était arrivé pendant de longue minutes.
J’avoue que j’étais perdu dans mes pensées. J’ai placé mes deux mains dans la neige froide pour m’assurer d’être bien réveillé. Je suis reparti d’un pas rapide dans un seul but de me rendre à mon auto.
Pendant que je marchais d’un pas rapide, j’ai revue toute cette histoire dans ma tête, à ne rien comprendre me dis-je ?, et, à ce moment précis, j’ai compris que j’avais perdu conscience au moment de recevoir les deux branches sur ma tête.
Puis finalement, bien assis au chaud dans ma voiture, j’avais l’impression d’avoir un sourire plus large que l’habitude et de réaliser ainsi que j’étais heureux d’avoir compris que  toute cette histoire dans ma tête était non réelle.
Source : Gérald Higgins #*

 08- Poisson-Eau
Pas évident de parler sous l’eau mais, nous avons notre propre langage juste pour nous.

Pour être un poisson dans un aquarium ce n’est pas un choix personnel, mais un destin comme bien d’autres espèces peut venir au monde dans une rivière, un lac, un fleuve, la mer, ce n’est pas un choix que nous avons faits, mais une réalité qui ne dépend pas de nous. Je m’appelle Poisson-Eau et je me pose la question pourquoi ont m’appelle ainsi.
J’ai appris à faire des bulles pour respirer et de vivre avec une certaine liberté dans un espace restreint. J’ai appris aussi à calculer le nombre de bulles pour réaliser toutes mes activités d’une journée. À certains moments, je peux distinguer une figure qui se présente près de la vitre de notre habitation et notre enthousiasme nous amènent à bouger davantage. Pas de chicane entre nous, chacun à tour de rôle, du plus vieux au plus jeunes pour recevoir de la nourriture de cette personne qui semble heureuse de nous voir. Mes activités d’une journée se résume à tourner en rond et de temps en temps, de haut en bas pour me frotter sous les petites branches et quelques pierres au fond qui me donne des frissons. Il y a aussi des jeux de lumières à certaines heures de la journée. Évidemment, à force de tourner en rond et de changer ma direction vers le haut et le bas, ça me rend un peu étourdie, juste assez pour m’arrêter à un point fixe sans déranger les autres.
Quand je suis en repos ma respiration se met à ralentir pour quelque temps. Je dis le temps car les heures pour moi n’existent pas. Certaines personnes croient que les poissons sont au neutre dans leurs pensées et sans perspective.
Comment ils font pour avoir une telle idée sans être des poissons comme nous?
Nous avons à l’occasion une autre visite qui semble vouloir nous prendre pour ses amis, un MIAOU et tente de nous fait comprendre qu’il n’aime pas l’eau, mais, nous, on préfère se tenir au bas de notre maison au cas. Lorsque ce MIAOU vient à notre rencontre ont ne peut savoir vraiment ses intentions réelles. Si je devais me poser la question à chacune des occasions de sa présence ce que j’aimerais être dans une telle situation, je dirais surement une baleine pour lui faire peur à ce MIAOU, mais la réalité me ramène à penser autrement, car si j’étais une baleine, je ne serais pas ici dans cet aquarium.
Source : Gérald Higgins #*

07- Nanook- Sky

Je marchais lentement dans un sentier à observer les arbres, le courant de la rivière, d’entendre le bruit de mes pas sur la neige et bien-sûr le silence de la nature juste assez pour mieux entendre les petits sons des oiseaux, des écureuils, et les canards le long de la rivière. Ce jour-là, j’ai croisé deux chiens OUP !! excusez-moi, rencontré dis-je, Nanook et Sky.
Ils se comportaient comme deux frères, mais de races différentes. Mon regard sur eux  suffisait pour que Nanook et Sky m’observent dans un silence le plus complet. Accompagnés de leurs maitres Nanook me semblait plus calme que Sky. Pendant une conversation improvisée avec les maitres, Sky, plus jeune, n’hésitait pas à tourner sur lui-même dans la blancheur du sentier. Le bruit des pas des gens qui circulaient près de lui, le nourrissait assez pour le rendre plus actif.
Finalement, je me suis permis de leurs poser quelques questions d’usage à leurs oreilles, et à chacune de mes petites questions, ils me regardaient droit dans les yeux et ainsi venir me frotter sur ma jambe sans doute pour me faire saisir qu’ils ne peuvent répondre à mes questions par les mots. Nanook me faisait penser à une personne d’un certain âge avec toute sa sagesse, son calme et surtout la beauté de son regard. Je me sentais bien avec ce courant d’énergie et par son calme qui dans les faits me permettais d’être plus détendue devant lui. Les minutes ont passés comme un courant d’air.
Il fallait bien que je discute quelques minutes avec les maitres et de ne pas dépasser 5 minutes. Hélas moi qui croyais avoir respecter le temps, pour me rendre compte que ça faisait 15 minutes d’échange. Nos parcours devaient se poursuive indépendamment. Nous nous sommes donc quittés et je les ai remercier de m’avoir permis de vivre une telle opportunité avec eux, à la présence de Nanook et Sky.
Source : Gérald Higgins  #*

 06- Arthur à la recherche de ma photo
Désolé
Dans un sentier, je croisé un petit chien habillé avec un petit manteau et un foulard. Il suivait ses maitres sans attache. Je me suis dit, il est vraiment auto- discipliné ce Arthur de suivre ses deux maitres sans attache.
Il était centré sur les odeurs aux pieds de la plus part des arbres, comme s’il voulait les abreuver (…) quelques brins de neige tombaient sur son nez. À mes tentatives de lui parler, je me devais comprendre d’abord que son tempérament était ainsi de chercher les odeurs, alors je me suis concentré pour lui faire quelques compliments d’usage : Arthur tu es vraiment cool, et, en plus, tu as un bel habillement pour faire une randonnée bien au chaud, je dois te dire que tu as eu une bonne idée de venir ici dans le plus beau sentier nature outre les odeurs du bas des arbres (…). À voir son regard sévère, j’ai changé mes quelques mots pour lui dire euh ! euh! je voulais dire que les odeurs sont attirantes bien plus que la normale.
Sans égard à ma correction des mots, il m’a regardé, et j’ai compris qu’il me faisait un clin d’œil. Toujours est-il, j’étais heureux d’avoir fait connaissance avec lui, ne serait-ce, qu’un regard et un signe d’ouverture à un échange avec son clin d’œil. J’ai dû terminer ma conversation avec les maitres de ma surprise de le voir autonome dans le sentier. Puis, j’ai continué ma randonnée en pensant à « Artur » de son prénom. J’aurais bien aimé lui laisser un message comme; tu es un bon chien et je sais que tu apprécies les odeurs aux bas des arbres aux différents parcours du sentier, et, tout en me réservant de lui dire, moi, je les sens pas..
Source: Gérald Higgins #*

05- Garçon à la recherche de ma photo.
Je sais, je ne suis pas un vrai garçon mais, dans l’esprit de ma maîtresse, j’en suis un, de quoi en être fier ? OUI.
Ma maitresse aurait certainement pu m’appeler autrement mais, c’est un choix qui lui appartient, je suis un chien enthousiasme de nature, je retiens non seulement les bons moments, mais surtout les grands bons moments qui font de moi, ce que je suis devenu et, non pas ce que j’aurais pu devenir dans ma croissance. À chaque occasion que je rencontre une personne dans un sentier, je réagis avec enthousiasme ce qui explique mon nom Garçon « ouvert aux autres ».
J’adore me promener dans un sentier non pas pour le nombre de pas que je dois réaliser mais, si je me compare avec ma maitresse c’est moins difficile à quatre pattes. On dit de moi que je suis un chien conscient, c’est facile car mon éducation fait en sorte que je suis devenu un chien très sociable qui aime les gens pour ce qu’ils sont, et non pas pour ce qu’ils pourraient être. Wow ! j’ai comme l’impression d’être un philosophe. Je suis heureux d’être en santé et, surtout aimer et apprécier, rien de plus, rien de moins. J’ai été éduqué pour devenir autonome et dans les sentiers pour moi c’est une belle occasion de démontrer aux personnes que je rencontre que je suis heureux d’être autonome comme un bon Garçon.
Source : Gérald Higgins #*

04- Charly à la recherche de ma photo
Désolé
Charly est mon prénom – Aussi bien le dire tout de suite, ce prénom me plait pour une raison, c’est le prénom de Charlie Brown. Mais moi, je suis de la race canine donc vous allez me dire que ce prénom n’a aucun rapport avec cette vedette. Je dois faire confiance à ma maitresse car c’est elle qui a choisi ce nom, et, je lui fais confiance pour cette référence. Ma couleur préférée est le noire, pourquoi, fort simple, je suis de cette couleur et un peu frisé, j’ai eu 15 mois, il n’y a pas si longtemps. Je me comporte comme un enfant qui cour partout pour découvrir ce qui m’entoure de près ou de loin. Ma maitresse tente de me calmer bien sûr, mais demander à un enfant d’arrêter de courir ce n’est pas évident.
J’ai vu dans la rue chez moi un enfant qui marchait lentement avec une corde, je crois comprendre ce que ma maitresse tente de me faire comprendre que c’est une question de sécurité, car ma curiosité de vouloir aller de tous les côtés c’est risqué pour moi. Une fois, j’ai voulu aller plus loin qu‘elle, je me suis rendu conte que je pouvais faire 15 pieds de distance de ma maitresse. Bizarre 15 pieds, elle a dû faire référence avec mon âge. Les sentiers ou je vais marcher, devrais-je dire, marcher sur mes quatre pattes, je trouve que tout est tellement beau, il y a des arbres sans feuille, des branches ici et là, et quelques roches le long du parcours. Je ne sais pas trop pourquoi ou au mieux, je me doute que mon odorat capte les odeurs sur le trajet, je veux dire des odeurs juste assez pour m’énerver et de tirer encore plus fort pour me rapprocher de ces endroits très particuliers. C’est encore bizarre c’est toujours près d’une roche ou d’un arbre que les odeurs m’attirent. J’ai calculé environ 15 pieds d’un point  à l’autre pour les odeurs. Là, je commence à me poser la question la plus géométrique pourquoi c’est toujours le nombre 15 qui prime. En tout cas, je verrai à trouver la réponse un de ces quatre. Toujours sur le retour du parcours, j’ai croisé un monsieur qui s’est adressé à ma maitresse, si je comprends bien, il parlait de moi avec de grandes qualités. J’ai retenu non seulement les petits bons mots qu’il disait mais surtout les grands bons mots qui auraient faits de moi ce que je suis devenu, et non pas ce que j’aurais pu devenir. Comme si rien n’était je tournais à l’entour de lui, histoire de mieux comprendre son langage. Ce qui me rassure, c’est que ma maitrise était toute souriante à entendre les commentaires sur moi. Finalement ont est repartis pour terminer notre randonnée. Dans ma pensée le fameux chiffre 15 m’a encore interrogé, à un tel point, que depuis le départ de la maison, incluant le temps dans l’auto, et jusqu’à la fin de notre parcours, j’ai eu droit à 15 biscuits. Ben là, je suis vraiment embêté, tout en acceptant d’être une bête, je préfère donner ma langue au chat. OUPS ! Hum ! J’y pense je dis ma langue au chat, c’est peut-être mieux ainsi de ne pas donner ma langue au chien ! L’important dans toute cette histoire, j’adore ma maitresse et, même, pour un sac de 15 de biscuits, je ne la changerais pas… ? là, je suis vraiment embêté encore d’avoir prononcé le nombre 15. Quand j’aurai 16 mois, je serai enfin libérée de ce nombre.
Source : Gérald Higgins #*

03-  À la recherche de ma photo
Désolé
Je m’appelle Enzo, tout le monde que je rencontre me regarde de haut, je dis ça parce que je suis petit pour ne pas dire pas gros. Être gentil avec les personnes que je rencontre c’est facile pour moi, j’ai juste à imiter mes maitres, et, oui, ils sont toujours souriants, même quand ils vont travailler et quand ils reviennent en fin de journée.
Mais parfois ma maitresse vole durant le jour et elle aime bien être sur ses pieds quand elle rentre à la maison. J’ai toujours droit à des câlins et quand ce n’est pas mon maitre, c’est ma maitresse, quand je dis maitresse, ne portez pas de jugement.
Ce que j’aime le plus dans les sentiers nature, ce n’est pas la neige, mais le fait de marcher plus vite et parfois de faire un arrêt obligatoire pour bien sentir l’odeur près des arbres sur le parcours, ça j’aime bien.
Quand je regarde vers le haut, je voie des branches d’arbres et des objets volants, mes maitres m’ont dit que c’étaient des Wa – hauts ** ce n’est pas dangereux, je ne regarde presque jamais les Wa – hauts ** Quand j’ai terminé ma randonnée, je saute dans la voiture, non pas pour conduire mais sur le banc en arrière, c’est plus prudent pour moi. De retour à la maison, c’est la gâterie, breuvage, biscuits, et je suis tenté bien souvent d’aller m’étendre dans mon petit lit, non, il n’est pas gros lui non plus. Je sieste tout en écoutant paisiblement les différentes conversations de mes maitres. Je ne dois pas oublier de vous dire, j’ai rencontré un monsieur dans le sentier qui voulait parler à mes maitres et le sujet bien sûr il voulait connaître mon CV.
Il a de la difficulté à prononcer ma race, non pas que c’est difficile, mais bien que je sois peut-être un peu rare semble-t-il. Après quelques essaies, il a réussi à prononcer mon nom Enzo, mais pas ma race, et, il est reparti à sa randonnée. Ah oui, avant de faire connaissance, il a dit à mes maitres qu’il avait vu la lune en entier, à la noirceur du parcours et pour se rendre compte que c’était une lumière d’un poteau dans le secteur du sentier. ** Enzo est le prénom du petit chien un Terrier. ** Wa – Hauts pour un oiseau.
Source: Gérald Higgins #*

02- Marcus
Je vie dans une maison de campagne avec trois étages.

Marcus pourquoi ce prénom ? hum ! je n’ai pas encore posé la question à mon maître.
Je suis un chat en famille d’accueil, je sais que j’ai toute ma liberté et ce n’est pas donné à tous les chats que je connais. Après chaque repas, je prends le temps dans mon lieu préféré pour faire ma sieste. Avec l’autorisation de mes maitres, je peux sortir quand je veux à l’extérieur et aller dans le sous-bois pour apprécier d’avantage mon environnement. C’est moi qui décide quand revenir à la maison. J’ai choisi de monter sur le bord de la fenêtre comme signe que je veux entrer. En entrant, je m’attends toujours à des bons mots et quelques flatteries pour ensuite aller vers mon plat préféré comme collation. Après je m’installe dans mon espace intime, je ferme les yeux, après un certain temps, je porte attention à tout ce qui bouge dans la maison, parfois, je vois devant moi un objet sans tête qui circule avec des pattes qui prend plaisir à ramasser tout ce qui semble être de la mousse, j’ai bien tenté quelques fois de m’installer sur cet objet sans tête pour me laisser promener mais, il a l’instinct d’arrêter de marcher. Dans ma famille d’accueil, j’aime bien ma routine, et, d’y inclure ma proximité de ma maitresse qui m’accorde beaucoup d’amour, de tendresse et de bons mots, tout en prononçant mon prénom plusieurs fois. Elle se doute par mon ronronnement que j’apprécie ce moment privilégié.
Source : Gérald Higgins #*

01- Chiot à la recherche de ma photo.
Incroyable, je ne connais même pas mon père, et ma mère me dit que la vie d’un chiot c’est comme ça. La vie de couple dure en moyenne quelques mois. Seule ma mère demeure pour s’occuper de moi. Je m’appelle Booste, sans savoir pourquoi…
Il semble que le maitre en a décidé ainsi. Je comprends ainsi que ce n’est pas ma mère qui a choisi mon nom. Bizarre, mais je vais comprendre plus tard.
J’ai aussi compris que probablement ma mère va quitter la maison et que moi, je vais rester seul avec le maitre. Ça c’est une autre affaire que je devrai comprendre .
Dans la maison tout est fonctionnel pour moi. Nourriture, collation, jouets, courir, japper, dormir, toiletter, bien sûr. J’ai aussi beaucoup de liberté le jour, car mon maitre s’absente de la maison. Mais quand il arrive c’est la fête, le bizou, le câlin, gâterie, etc. C’est à ce moment que je suis invité à participer à une randonnée pour quelques kilomètres. Je dois marcher à côté de mon maitre, tout dépendant la journée car ça peut être ma maitresse.
Je dois marcher et suivre du côté gauche et suivre les règles pour la vitesse, et les arrêts. Si je parle trop fort, je dois baisser le ton pourtant mon maitre se donne le droit de parler à haute voix, mais, je ne peux me plaindre. Chaque fois, j’ai le droit d’avoir une sucrerie quand je réponds à une demande d’aller chercher ses pantoufles. Pourtant même, si j’en n’avais pas, je serais heureux de lui rendre ce service. J’ai aussi l’avantage de me faire faire la toilette une fois par semaine. Je tente de comprendre que lui, il prend sa toilette à tous les jours.
Quand il y a de la visite, je suis le King, tout le monde veut jouer avec moi, mais c’est seulement moi qui dois aller chercher la balle. En soirée, je suis près de mon maitre, il regarde un écran des objets ou des personnes qui bouges. Je reste là, à regarder et de temps en temps, je ferme mes yeux. Je l’entends parler tout bas pour ne pas que je comprenne. Toutefois, je le vois, mais je n’ose pas le déranger avec la personne qui l’accompagne. Avec la personne, il joue à des jeux qui ne sont pas de mon genre, disons pour le moment. D’ici une semaine, j’écrirai en quoi consiste le jeu parce que pour le moment c’est nouveau pour moi. WOUF, WOUF, GR/GR à bientôt.
Source : Gérald Higgins #*